Des enseignants de plusieurs provinces se sont réunis en simultané le samedi dernier pour annoncer la création du collectif ‘’SOS Éducation’’, malgré l’existence d’autres organisations syndicales. Selon ses fondateurs, ce nouveau syndicat vise à inciter les autorités compétentes à respecter leurs engagements, face à un silence persistant qui s’est installé ces derniers temps.
A Libreville, l’annonce a eu lieu au sein de l’établissement Martine Oulabou, , lors d’une assemblée générale rassemblant de nombreux enseignants. Le collectif ‘’SOS Éducation’’ a été formé en réponse à la précarité croissante des enseignants, comme l’a souligné Andrea Ghilsian Mbigou, l’une de ses représentantes.
Ce nouveau groupe se distingue par son rejet du « silence complice » des autres syndicats, qui, selon ses membres, ne parviennent pas à défendre efficacement les intérêts des enseignants. SOS Éducation se veut une voix authentique pour ceux qui sont fatigués des promesses non tenues et de la dégradation continue du système éducatif. Dans son cahier des charges, le collectif aborde des problématiques telles que les classes surchargées, l’insalubrité des établissements, les situations administratives bloquées, les rappels de salaires impayés, ainsi que l’absence de couverture médicale pour les enseignants.
‘’SOS Éducation’’ se positionne également en rupture avec les autres syndicats, qu’il accuse de mener des négociations peu transparentes, éloignées des préoccupations réelles des enseignants. Pour améliorer les conditions de vie des enseignants, le collectif appelle à des leaders permanents et à des discussions publiques et transparentes, afin de garantir une meilleure représentation des intérêts de la base.

