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Crimes de sang: le CNRTG rejette toute accusation et met en garde

Le Conseil national des Rites et traditions du Gabon a rompu le silence ce week-end lors d’une conférence de presse animée par son président, Junior Xavier Ndong Ndong, à Libreville. Face aux accusations le désignant comme responsable de crimes de sang, il a vigoureusement nié ces allégations. Selon lui, son organisation, fondée sur des valeurs de respect et de préservation de la vie, ne saurait être associée à de telles pratiques, qui vont à l’encontre de l’esprit de ses traditions.

Depuis quelque temps, une lutte acharnée oppose les organisations religieuses et traditionnelles, alimentée par des allégations de crimes rituels, notamment, avec la disparition d’enfants. Le Conseil national des rites et traditions du Gabon a été désigné comme l’un des instigateurs de ces actes, ce qui a suscité l’indignation de son président.

Lors de sa déclaration, Junior Xavier Ndong Ndong,    a fermement condamné les accusations jugées « infondées et mensongères », qui tentent de faire porter la responsabilité des crimes de sang à la communauté des praticiens des rites traditionnels gabonais.  Il a rappelé que les principes fondamentaux de son organisation sont profondément enracinés dans « le respect de la vie et de la dignité humaine ». Affirmant que  qu’aucun « rite authentique ne pourrait justifier ou cautionner des actes aussi barbares ». De plus, il a souligné que ces pratiques, contraires à l’essence même des coutumes gabonaises, ont toujours été proscrites et moralement condamnées par les ancêtres de la communauté.

Face à la presse, le CNRTG a exprimé son incompréhension face aux déclarations publiques de certains individus, souvent relayées par des « pseudo-activistes », qui s’acharnent à diffamer des personnes engagées dans la préservation du patrimoine culturel et spirituel. Parmi les exemples cités, les attaques contre le président de l’organisation, qui impliquent de manière « injuste » le chef de l’État, sont jugées par le CNRTG comme « inacceptables et d’une gravité extrême ».

L’organisation rappelle que « l’ordre et la méthode » sont essentiels dans l’expression des opinions, surtout sur des sujets touchant à la vie en communauté. Elle souligne que « tout ne peut pas être dit à n’importe qui, de n’importe quelle manière », et surtout pas à des moments inappropriés, en particulier lorsqu’il s’agit de figures traditionnelles ou de chefs d’État. Face aux accusations et aux insultes, le président Junior Xavier Ndong Ndong exige le retrait des propos de ses détracteurs ainsi qu’une excuse publique, tant pour lui que pour sa communauté. Il a averti que, sans cette démarche, les comportements inappropriés seraient traités dans le cadre d’un tribunal traditionnel et mystique, prenant ainsi l’opinion publique à témoin de la situation.

 

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