Lors du dernier Concours d’agrégation au Cames, aucun des quatre candidats gabonais n’a réussi à passer la première épreuve, provoquant une onde de choc à travers le pays. Cette situation, qui ternit l’image de l’enseignement supérieur, a conduit le recteur de l’Université Omar Bongo à organiser une réunion de crise le mercredi 17 décembre à l’UOB. L’objectif de cette rencontre était de procéder à une autocritique afin de redorer le blason de l’enseignement supérieur.
Historiquement, le Gabon s’est toujours distingué lors des concours du Cames, mais cette fois-ci, les résultats sont alarmants, notamment dans les domaines des sciences juridiques, économiques et de gestion. Le professeur Hervé Ndoume Essingone, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, par ailleurs, président du jury de cette édition, a souligné que cet échec est « révélateur de la situation actuelle de l’université gabonaise ».
Il a exprimé son incompréhension face à ce paradoxe, étant donné qu’aucun de ses collègues n’a atteint la moyenne. Selon le recteur de l’UOB, le Pr Jean-Jacques Tony Ekomié, l’impréparation serait la cause principale de cet échec.
Pour éviter de futurs revers, il a élaboré une note d’information destinée aux jeunes enseignants recalés, les incitant à rejoindre des centres de recherche. De plus, un recensement des besoins sera effectué pour établir un plan pluriannuel, soutenu par une ligne budgétaire dédiée, afin d’évaluer et d’accompagner les candidats dans leur préparation.

