Le personnel sous-traitant du secteur pétrolier au Gabon exprime son mécontentement face au non-respect des engagements pris par le gouvernement. Dans une lettre adressée aux autorités, ces travailleurs menacent de paralyser l’industrie d’ici le 31 décembre si leurs conditions de travail ne s’améliorent pas.
Éprouvés par des conditions précaires, ils se sentent ‘’trahis’’ par des promesses non tenues et dénoncent ‘’une situation insupportable’’. Les agents, selon eux, qui jouent un rôle crucial dans un secteur représentant environ 60 % du budget national, se disent « fatigués des discours et des réunions sans résultats concrets ».
Ils réclament une reconnaissance de leur contribution et un changement tangible dans leur quotidien. Dans leur correspondance du lundi 24 novembre, ils soulignent qu’ils ne peuvent plus « tolérer cette situation », affirmant que les promesses répétées ne se traduisent jamais en actions.
L’Onep, l’organisation principale des employés du secteur pétrolier, a depuis longtemps dénoncé les conditions de travail précaires et le non-respect du Code du travail. Les agents soulignent également que les sociétés de sous-traitance prélèvent une part de leurs revenus, aggravant ainsi leur situation. Face à ces multiples revendications, le personnel sous-traitant appelle à une prise de conscience et à « des actions concrètes » de la part des autorités.
Les agents expriment une ferme détermination : « si aucune avancée n’est constatée d’ici le 31 décembre, cela ne sera plus considéré comme une simple revendication, mais comme une réaction nécessaire », insistant sur l’importance du respect, rejetant les promesses qui n’ont pas de fondement concret.
Les travailleurs du secteur pétrolier sont prêts à passer à l’action, affirmant que si leurs demandes ne sont pas prises en compte, ils n’hésiteront pas à déclencher une grève.
