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Audience criminelle : le Mouvement ‘’Les Citoyens indignés’’ tance le clan Bongo

À la veille du procès de l’ancienne Première dame gabonaise, Sylvia Bongo Ondimba, de son fils Noureddin Bongo Valentin et de onze autres coaccusés, une partie de la société civile s’exprime. Le mouvement « Les citoyens indignés » a réagi avec force ce week-end, critiquant la stratégie de défense des principaux accusés, qui ne participeront pas à la session criminelle débutant ce lundi au parquet général de Libreville. Ils font face à des accusations graves, notamment de détournement de fonds publics, de corruption active, de concussion et d’association de malfaiteurs.

Lors d’une conférence presse tenue vendredi 07 novembre a Libreville, ‘’Les Citoyens indignés’’  un mouvement de la Société Civile, ont mis en lumière  la position incohérente. Steeve Essima, l’un des membres, a exprimé son indignation face à leur attitude : alors qu’ils ont reconnu l’autorité de la justice gabonaise pour demander leur mise en liberté provisoire, ils la rejettent maintenant lorsqu’il s’agit d’assumer leurs responsabilités.

 Cette contradiction suscite leur colère. Le coordonnateur du mouvement, Ghislain Ngui Nzué, a également critiqué le discours de la défense, qu’il considère comme évasif. Il dénonce les « fantasmes » du clan Bongo, qui prétend se concentrer sur les droits de l’homme tout en évitant de répondre aux accusations portées contre eux. Pour lui, cette stratégie est déjà une preuve de culpabilité.

Arnaud Lilian Bilie,  voit dans cette affaire un véritable « test pour la justice gabonaise ». le Membre de la Société Civile,  appelle à protéger l’institution judiciaire de toute influence extérieure. Il souligne aussi le fait  que de nombreuses personnes ont été incarcérées pour avoir simplement exprimé leurs opinions sur les réseaux sociaux. Il espère  donc que la justice sous la Vème République saura faire preuve « d’indépendance ».

Brice Liviu Eyinga a insisté sur l’importance de fournir des preuves concrètes, en se référant à des déclarations publiques récentes. Selon lui,  une déclaration « juridique ne peut pas servir de fondement pour établir l’implication du chef de l’État dans un ordre donné, car il s’agit simplement d’une affirmation émanant d’une personne représentant une institution ».

 

 

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