Huit élèves de différents établissements secondaires de Libreville ont été placés en détention préventive à la maison d’arrêt de Libreville. Ces derniers seraient à l’origine des cas de violence dans leurs établissements. À travers cette incarcération, les autorités judiciaires veulent mettre fin à ce fléau ayant endeuillé de nombreuses familles dans le pays. Ces élèves sont donc poursuivis pour violence scolaire et attente à la vie privée.
C’est le quotidien l’Union qui en a fait état de ces incarcérations de huit élèves des établissements de Libreville. Le quotidien national rapporte que la juridiction des mineurs a sollicité l’intervention des services de la police judiciaire. Laquelle a ouvert une enquête. Les résultats de cette enquête, ont permis de mettre hors d’état de nuire plusieurs élèves. Lesquels, ont été présentés devant le tribunal, qui a adopté une position ferme à leur égard, comme le souligne le média.
Concernant les incidents survenus au lycée Georges-Mabignath, qualifiés de troubles à l’ordre public et d’atteintes à la vie privée, le Ministère public a émis trois mandats de dépôt et accordé une liberté provisoire pour un des quatre individus présentés.
Tout comme, au lycée Paul-Indjendjet-Gondjout, où les poursuites portaient sur des violences, la réponse judiciaire a été tout aussi rigoureuse. Au total, huit jeunes ont été incarcérés à la prison de Gros-Bouquet.
Pour les autorités judiciaires, ces détentions doivent servir d’exemple aux autres élèves à l’ origine de ces dérives, mais encore non identifiés.
