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UDB/Mairie du 2e arrondissement de Libreville : cinq profils frappent à la porte 

L’Union démocratique des bâtisseurs a récemment lancé un appel à candidatures pour le poste de maire du deuxième arrondissement de Libreville. Dans cette zone prisée de la capitale gabonaise, cinq candidats se sont manifestés, mais la question demeure : qui sera élu maire ? 

Ce week-end, l’UDB Estuaire,  devrait dévoiler le nom de celui qui se présentera pour ce mandat, après avoir reçu les candidatures de Vivien Gildas Mayombo, Richard Obiang Ava, Jean Remy Engoang Mba, Eric Casimir Mebiame Me Ndong et Obiang Serge. Les figures politiques établies semblent, quant à elles, se concentrer sur la mairie centrale de Libreville et le Sénat.

Des tensions subsistent au sein de l’UDB concernant le choix du futur maire. Certains conseillers élus critiquent vivement les comportements des anciens membres du PDG, l’ancien parti au pouvoir, qui sont membres de l’UDB.

 Dans cette lutte pour la mairie, certains conseillers, considérés comme novices en politique, estiment avoir moins de chances. Ce n’est pas qu’ils manquent de compétences, mais plutôt que les figures influentes de l’UDB semblent vouloir s’écarter de certaines traditions, notamment celle de l’autochtonie.

Quand certains soutiennent que le poste de maire devrait être attribué à un autochtone fang de Nkembo, Sotega ou Plaine Orety, en accord avec une tradition non écrite. Cependant, cette opinion ne fait pas l’unanimité parmi les ressortissants  d’autres provinces, qui revendiquent également leur légitimité à occuper ce poste. Leur argument se fonde sur leur expérience politique significative dans cet arrondissement.

Un  mouvement se dessine en faveur d’un changement

Parmi ceux qui souhaitent rompre avec cette tradition, les conseillers évoquent Léandre Nzue, l’ancien maire de Libreville, qui aspire à retrouver cette fonction. Actif dans sa démarche, il aurait déjà rencontré certains candidats pour soutenir son challenger. Un autre nom qui revient souvent est celui de Jean Eyeghe Ndong, l’ancien premier ministre actuellement à l’étranger  milite également pour une nouvelle approche. Le nom d’Aurélien Mintsa Mi Nguema, trésorier général de l’UDB  est aussi cité par les conseillers qui crient au scandale.

Selon des sources, un groupe de fangs de l’Estuaire de cet arrondissement pourrait se rassembler pour débattre de cette question cruciale. Toutefois, le consensus semble déjà établi : il est hors de question d’accepter un candidat d’une autre province pour le poste de maire.

 

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