Les deux pays viennent d’inaugurer un Centre de formation pour les générations futures au sein base navale Général Nazaire Boulingui, dans la capitale économique gabonaise Port-Gentil. Objectifs : mieux lutter contre la piraterie, la pêche illégale, les trafics en mer et la pollution, afin de bâtir un espace maritime sûr et prospère.
Par Junior Akoma
Fruit d’un partenariat constant entre la France et le Gabon, ce centre de formation est consacré à la formation des jeunes générations des marins gabonais, aux standards internationaux. Symbole du partenariat maritime franco-gabonais, cette structure vise à renforcer la coopération maritime et la sécurité dans le golfe de guinée. Une zone en proie aux activités illégales et dangereuses avec un nombre très élevé d’incidents et d’enlèvements contre rançon. C’est la zone la plus touchée au monde par la piraterie, selon les spécialistes de la sécurité maritime.
Ainsi don, pour ramener de l’ordre dans le golfe de Guinée, les pays impactés s’appuient sur l’expertise de leurs différents partenaires internationaux. Rien donc de surprenant si le Gabon a choisi son partenaire stratégique pour l’aider à sécuriser, à long terme, un golfe de Guinée devenu la plaque tournante de tous les narco-trafiquants, de vol de pétrole, de la pêche illégale, des atteintes à l’environnement et autres activités criminelles lucratives.
Ce partenariat démontre non seulement, l’excellence de la coopération entre la France et le Gabon, mais aussi le renouveau stratégique du Gabon envers son partenaire historique. A travers l’ouverture du centre de formation de la base nasale de Port-Gentil, le Gabon veut atteindre sa souveraineté maritime.
Le Golfe de Guinée compte 18 pays : onze pays de l’Afrique de l’Ouest, six pays de l’Afrique centrale et un pays consulaire. Il apparait comme un point focal de préoccupation mondiale croissante. C’est un foyer persistant de criminalité maritime qui mérite une sécurisation accrue. Pour cela, chaque Etat concerné multiplie des stratégies pour tenter de mettre un terme au climat de non droit qui y règne.