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Gabon : une session criminelle spéciale s’ouvre le 10 novembre prochain, avec le procès de Sylvia et Noureddin Bongo

Le procureur général près de la Cour d’appel de Libreville, Dr. Eddy Minang, annonce ce mercredi 29 octobre dans le cadre d’une conférence de presse au palais de Justice de Libreville, l’ouverture d’une session criminelle le 10 novembre prochain. Poursuivis pour des infractions liées à la délinquance économique, financière et au grand trafic, cette session criminelle spéciale verra le procès de Sylvia Bongo et son fils aîné Noureddin.

Lors de cette conférence de presse, le Dr Eddy Minang est longuement revenu sur les modalités de citation concernant Sylvie Aimée Marie-Valentin Épouse Bongo, son fils Noureddine Bongo Valentin, ainsi que dix autres accusés, tous poursuivis pour des infractions liées à la délinquance économique, financière et au grand trafic.

Selon le Dr Eddy Mining « toutes les démarches nécessaires avaient été effectuées dans le respect des délais légaux pour garantir un procès juste et transparent ». Parmi ces démarches figurent  la notification des avis d’audience aux accusés et à leurs avocats, la citation des témoins, ainsi que la mise à disposition des dossiers pour les conseils.

Il faut dire que cette session criminelle qui débute  10 novembre au Palais de justice de Libreville, traitera plusieurs affaires similaires. S’agissant de Sylvie Bongo et Noureddine Bongo Valentin ont été cités à domicile, « conformément à l’article 422 alinéa 2 du Code de procédure pénale ». Ce qui n’est pas le cas pour les autres prévenus. « Cette remise de citation peut être effectuée à un proche, un employé ou un voisin en cas d’absence », a fait savoir le procureur.  Pour le Dr Eddy Minang, seule la résidence Nam, située à la Sablière dans la commune d’Akanda est mentionnée dans le dossier.

En se référant à l’article 512 du Code civil qui définit le domicile comme le lieu de résidence principale, le procureur général a décidé de ne pas appliquer les délais de distance stipulés « à l’article 419 alinéa 4 ».

Tout comme une seule avocate, inscrite au barreau du Gabon, est légalement autorisée à représenter les intérêts de Sylvie et Noureddine Bongo. Cependant, cette avocate n’aurait pas fait preuve de coopération. Selon le Dr. Eddy Minang, un agent d’exécution a été dépêché par le parquet général pour notifier un avis à conseil au cabinet de l’avocate les 12, 19 et 23 septembre 2025.

Malgré ces démarches, « la secrétaire a refusé de recevoir le document, un refus qui a été constaté par un signe ». Cette situation illustre le déroulement de l’affaire, où le parquet a affirmé son engagement à agir avec impartialité et transparence. Les actions entreprises visent à garantir que les droits des parties concernées soient respectés tout au long du processus judiciaire.

 

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