Alors que le procureur de la République a annoncé mercredi 22 octobre, des enquêtes sur les grands travaux effectués lors de la période de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a réuni à son tour jeudi 23 octobre, le corps judiciaire. En présence des ministres de la Justice, de la Défense nationale et de l’Intérieur, il a ordonné l’ouverture des audits et des enquêtes dans les régies financières.
Le président Brice Clotaire Oligui Nguema demeure déterminé à mettre fin à la corruption et à l’impunité devenues des gangrènes dans le pays. Si le procureur de la République près le Tribunal de Libreville, Bruno Obiang Mve, a annoncé le mercredi 22 octobre des enquêtes sur les travaux d’impact directs sur les populations lors de la transition. Le chef de l’Etat a réuni jeudi 23 octobre le corps judiciaire, en présence de quelques membres du gouvernement. Si le fonctionnement de la Justice a été au cœur de la rencontre. Les échanges ont beaucoup plus été accentués sur « le renforcement de la discipline, de l’intégrité et de la transparence au sein de l’administration publique ». Profitant de la rencontre, le président Oligui Nguema a annoncé l’ouverture des audits et des enquêtes dans les régies financières. En annonçant ces opérations, Oligui Nguema a réaffirmé le principe de « Tolérance zéro » face à la corruption et à l’impunité ».
En annonçant ces audits et ces enquêtes, Eddy Minang, le procureur général près de la Cour d’appel y voit, une ambition d’Oligui Nguema, d’«avoir une 5e République propre où ne va plus régner ni impunité ni corruption, dans le souci de rassurer les investisseurs». Selon le magistrat, le chef de l’Etat a «appelé à une mobilisation générale pour enrayer ces fléaux qui gangrènent nos administrations publiques».
Continuant dans son propos, Eddy Minang, a souligné que « le chef de l’État a donné des instructions fermes et demandé une collaboration efficace entre les différents services, à savoir le parquet et les services qui s’occupent des enquêtes. Le juge financier et le juge pénal vont travailler de concert pour pouvoir sanctionner si possible tous ceux qui auront utilisé à d’autres fins l’argent du contribuable».

