Lors d’une conférence de presse tenue avant le lancement de la campagne électorale le 16 septembre, Herman Immongault, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, a abordé l’organisation des élections législatives et locales, dont la campagne est effective depuis ce mercredi 17 septembre. Face à la presse, Immongault a souligné que le processus électoral s’inscrit dans le cadre des directives du Chef de l’État, mettant l’accent sur la discipline, la crédibilité et l’exemplarité.
En ce qui concerne la révision des listes électorales, Immongault a annoncé l’enregistrement de 18 170 nouveaux électeurs, ainsi que 124 472 changements de centres de vote. De plus, 617 radiations ont été effectuées pour des raisons judiciaires ou de décès, et 13 682 mises à jour de données ont été réalisées. Pour les candidatures, plus de 800 ont été validées pour les 145 sièges de députés, tandis que plus de 18 000 candidatures ont été enregistrées pour les 3 078 sièges de conseillers locaux.
Sur le plan logistique, le ministre a précisé que des aménagements spécifiques ont été réalisés dans les bureaux de vote pour accueillir les scrutateurs, observateurs et représentants des candidats. La campagne électorale a débuté le 17 septembre à minuit et se terminera le 26 septembre à minuit. Immongault a également insisté sur le respect strict du Code électoral, interdisant les propos injurieux ou incitant à la haine, tout en annonçant l’enregistrement de près de 1 500 observateurs pour suivre le scrutin.
Une nuit électorale sera mise en place pour garantir une diffusion continue et publique des résultats provisoires. Les élections du 27 septembre 2025 représentent un tournant historique, marquant l’établissement de la première Assemblée nationale de la Ve République ainsi que le renouvellement des conseils locaux, qui constituent la base de la démocratie de proximité, a souligné Immongault.
Il a donc appelé tous les acteurs politiques, la société civile, les électeurs et les médias à participer, avec loyauté et dignité, à faire de ce scrutin un moment significatif de maturité démocratique pour le Gabon.