Le Gabon n’a pas pu envoyer ses athlètes juniors et cadets de taekwondo aux Championnats d’Afrique de qualification pour Dakar-2026, qui se sont tenus du 22 au 24 août 2025 à Abuja, au Nigeria. Une situation due aux contraintes financières. Pour autant le pays n’est pas en marge des sanctions.
Comme l’a indiqué Claude Cardin Boulouchi Létola, directeur technique national, cette absence expose le pays à des sanctions potentielles de l’Union africaine de taekwondo (UAT).
Selon le directeur technique national, l’inscription préalable des athlètes dans le système de la World Taekwondo (WT) implique que le Gabon sera inévitablement sanctionné, que ce soit par des mesures financières ou sportives.
Pourtant, pour prendre part à ce rendez-vous, les athlètes gabonais ont plusieurs mois durant effectués des entraînements intensifs. Ils ont été déçus par cette décision. Une situation déplorable, mais qui illustre bien les défis du sport local.
Une tutelle en absente
Claude Cardin Boulouchi Létola a exprimé sa frustration face à l’absence de réponse des autorités, malgré les relances répétées. «Nous avons relancé à plusieurs reprises la tutelle. Sans réponse. C’est vraiment dommage, sachant que nos garçons et filles se sont entraînés durant des mois pour préparer cette compétition. Imaginez un peu notre déception face à cette situation qui a tendance à désormais se généraliser dans le sport domestique ».
Cette situation soulève des questions cruciales sur l’avenir du sport au Gabon, notamment sur la manière de préparer les jeunes talents pour les compétitions nationales et internationales en l’absence de soutien financier adéquat.
