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Mairie de Libreville : les méthodes de l’IGM  décriées

En poste depuis six mois déjà, les méthodes de travail de Crépin Ebang Owono, inspecteur général municipal à la mairie de Libreville, irritent les agents de ce service important de la structure municipale. Entre injures et actes de tribalisme,  selon les agents, le patron n’y va pas de mains mortes.

 En poste depuis six mois, Crépin Ebang Owono a pour mission  de réorganiser les services de l’Inspection générale municipale. Mais aussi d’assainir les finances, qui ont longtemps souffert d’une gestion opaque. Il avait aussi pour recommandation d’impliquer tout le monde, quel que soit le rang. Mais au lieu de cela, Crépin Ebang Owono a plutôt fait le choix des méthodes archaïques. En mettant certains agents du service au chômage technique.

A l’Inspection générale municipale, le personnel accuse Ebang Owono de ne travailler qu’avec les agents municipaux originaires de sa contrée, le Woleu Ntem. « Il prend parfois ceux qui ne sont pas du service ou de la mairie », regrette un agent. Tenez par exemple, sur six brigades de contrôle que compte ce service, toutes sont gérées par les agents originaires du Woleu Ntem. D’autres agents se contentent de jouer les rôles d’exécutant.

Tout comme les finances générées par ce service sont manipulées par une proche de l’inamovible IGM, « alors qu’elle n’est pas agent municipale. ». Avant de se demander si le délégué spécial était au courant de ces agissements.

A côté de cette méthode de travail jugée tribaliste par les agents, le personnel, dont plusieurs comptabilisent au moins 20 ans de service,  dénoncent  un traitement enfantin.  « Il n’hésite pas lorsqu’il a l’occasion de profaner des injures aux pères de famille que nous sommes. Parfois en nous traitant de bêtes en plein réunion », déplore notre interlocuteur.

A l’Inspection générale municipale, ou un climat de travail malsain s’est installé, les agents appellent le Délégué spécial à la rescousse. Selon eux, seul Adrien Nguema Mba peut mettre fin à ce climat.

 

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