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Energie et eau : 2 000 milliards de FCFA pour couvrir tous les besoins en

Pour avoir mis en veilleuse les investissements structurants de la distribution en eau et électricité au Gabon, les précédents gouvernements du régime déchu sont à l’origine de la situation chaotique que rencontre le pays aujourd’hui. Lors de son passage sur le plateau de Gabon Première, consacré au bilan des 100 premiers jours du gouvernement, le ministre de l’Accès universel à l’eau et à l’énergie, Philippe Tonangoye, a estimé à environ 2 000 milliards de francs CFA d’investissement pour résoudre les défis liés à l’accès des populations à l’énergie et à l’eau au cours des 7 prochaines années.

2000 milliards FCFA en 7 ans, le chiffre est astronomique. Mais c’est le montant avancé par, le 13 août dernier, sur le plateau spécial de Gabon Première, par le ministre de l’Accès universel à l’Eau et à l’Énergie, Philippe Tonangoye, suite au constat dressé sur la situation du Gabon en matière d’infrastructures énergétiques et hydrauliques. Pour lui, «il  n’y a pas eu d’investissements, il n’y a pas eu de maintenance de ces équipements». Une situation qui dure depuis 25, voire 30 ans.

Bien que le Grand Libreville concentre entre 70 et 80% de la population, soit environ 1,8 million d’habitants, le ministre a rappelé que le pays compte aussi 52 communes, 48 départements et plus de 3 000 villages largement sous-équipés. Il est donc impératif, relève-t-il, d’étendre l’accès à l’eau et à l’énergie à l’ensemble des zones rurales et urbaines du pays.

Au récent séminaire gouvernemental, a-t-il indiqué, il a présenté un plan d’action qu’il a défendu, soulignant la nécessité d’investir 2000 milliards de francs CFA pendant sept ans. «Au séminaire gouvernemental…, j’ai dû décliner le plan d’action du ministère dont j’ai la charge, mais surtout indiquer à mes collègues et au ministre en charge du Budget qu’il nous fallait à peu près 2 000 milliards de francs CFA d’investissements qu’il faut mettre là-dedans, par an sur 7 ans», a-t-il indiqué.

Ce budget vise à renouveler et à moderniser les infrastructures largement obsolètes. À ce jour, la capacité installée du pays ne dépasse pas 700 MW. Un chiffre largement insuffisant pour répondre aux besoins croissants du pays, tant pour les ménages que pour l’industrie. Or, les autorités souhaitent désormais la transformation locale des matières premières. Toutes choses nécessitant des investissements dans les domaines de l’eau et de l’énergie.

Dans le même temps, Philippe Tonangoye a regretté le manque de maintenance et d’investissements ayant conduit à la vétusté avancée des équipements énergétiques et hydrauliques sur l’ensemble du territoire national.

Il a assuré que ce travail de fond a déjà commencé, avec la recherche et l’identification des «causes mères» de cette crise infrastructurelle, sans oublier d’exprimer son insatisfaction face à la situation actuelle.

 

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