« Celui qui boude, il bouge ». Ce slogan, devenu viral dans les réseaux sociaux, a été lancé par Brice Laccruche Alihanga, à l’époque, directeur de cabinet d’Ali Bongo, lors d’un meeting tenu le samedi 5 octobre 2019 au stade de Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville, à l’occasion de la fin de la tournée nationale qu’il avait entreprise pour transmettre le message de son patron aux Gabonais. Aujourd’hui, BLA revient sur les raisons de ce slogan.
Poursuivant sa tournée nationale entamée dans la province du Haut-Ogooué pour transmettre aux populations gabonaises le message de son chef, le directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga, s’est retrouvé au milieu des populations de Nzeng-Ayong, au stade qui porte le nom éponyme. Ce qui, au vu de l’organisation, a marqué les esprits des populations présentes à cette rencontre était vraisemblablement l’arrivée « inattendue » d’Ali Bongo sur le podium. Car, en effet, il faut dire que depuis les soucis de santé d’Ali Bongo survenus à Ryad, en Arabie Saoudite, très peu de Gabonais n’avaient jamais approché leur président comme ce fut le cas au stade du quartier Nzeng-Ayong.
C’est au cours de cette première rencontre avec les populations que le fameux slogan a fait son apparition. Brice Laccruche Alihanga, avait à l’époque lancé à la foule : « celui qui boude, il bouge ». Et depuis, les commentaires et les interprétations ne se sont plus jamais arrêtés sur internet comme dans les conversations réelles. D’aucuns, tournant cette boutade en dérision à travers des caricatures humoristiques, d’autres, à tort ou à raison, la reliant à la non application de l’establishment des Altogovéens dans le cercle privé du Président. Dans tous les cas, ce slogan du DCPR n’a laissé que peu de Gabonais indifférents.