Malgré la sortie des Etats-Unis de l’UNESCO, l’institution continue, bon an mal gré, de fonctionner. Le Président Oligui Nguema a reçu en audience le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso qui, au-delà des rapports bilatéraux, a réitéré son soutien à la candidature du Congolais Firmin Matoko à la tête de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.
Dans le cadre de la 43e Conférence générale prévue du 30 octobre au 13 novembre 2025, l’Ouzbékistan accueillera ladite conférence avec l’élection du nouveau directeur général de l’UNESCO. Contrairement à l’annonce officielle faite, le Gabon ne présentera plus de candidat pour cette élection. Le Président de la République, Brice Clotaie Oligui Nguema qui avait soutenu son compatriote Noël Nelson Messone, actuel ambassadeur aux États-Unis, a finalement jeté son dévolu sur le Dr Khaled El-Enany, candidat de l’Égypte. Avant de recevoir la demande du soutien des autorités congolaises. Cette décision est justifiée par «la nécessité de préserver toutes les chances pour l’Afrique d’accéder à nouveau à ce poste près de 40 ans après le remarquable mandat de Monsieur Amadou-Mahtar MBow de 1974 à 1987».
Le Gabon se trouve devant un dilemme entre la candidature de l’Egyptien et du Congolais. Sauf que, depuis la visite du Premier ministre congolais, la donne a complètement changé. Le président de la République, ce 28 juillet «a salué» la candidature du Congolais Firmin Matoko présentée par Anatole Collinet Makosso. Mieux, le communiqué du palais présidentiel à Libreville assure que le chef de l’État a «exprimé son soutien» à ladite candidature. Devant l’assurance affichée par le Président gabonais, certains observateurs pensent que le Congolais Firmin Matoko a plus de chance de l’emporter si sa candidature est maintenue.
