Cette plateforme qui revendique une quinzaine de partis politiques s’insurge contre ce qu’elle considère comme un «cadenassage de la vie politique dans notre pays, en ce que la nouvelle loi sur les partis politiques» nouvellement votée, «tord le cou aux libertés publiques».
Face à la presse en début d’après-midi de ce mercredi 9 juillet, la ligue de défense des intérêts démocratiques (L.D.I.D), à travers son coordonnateur général et porte-parole, Simon Adolphe Evouna, a fustigé la nouvelle loi sur les partis politiques. «La ligue de défense des intérêts démocratiques entend défendre les libertés fondamentales, l’Etat de droit démocratique et la souveraineté nationale, dès lors que ceux-ci se trouvent menacés, confisqués et foulés aux pieds», a, d’entrée de jeu, indiqué le porte-parole de la plateforme.
Selon la ligue de défense des intérêts démocratiques : «à l’analyse de cette loi, ce texte est l’affirmation sans équivoque d’une purge des partis politiques, un loi inique qui vise», selon Simon Adolphe Evouna, «à réduire de manière drastique le nombre de partis politiques au Gabon, une attitude abracadabrantesque qui porte fortement atteinte aux libertés fondamentales et au pluralisme d’opinion, remettant ainsi en cause l’état de droit démocratique.»
Pour la ligue de défense des intérêts démocratiques, rien n’explique ce «cadenassage de la vie politique ». Ce d’autant plus que les partis politiques ne sont «nullement responsables que le Gabon aille à vau-l’eau et glisse vers l’abîme comme s’en est le cas depuis des lustre…Arrêtons donc d’épingler, et de mettre à l’index les partis par leur mise au rencart programmé».
La ligue, selon ses membres, compte 15 partis politiques légalement reconnus. Elle nourrit l’idée, en vertu des conventions et traités internationaux signés par l’Etat gabonais, de saisir les instances internationales, si leurs cris ne sont pas localement entendus.