Depuis un certain temps, la ville de Libreville fait face à une forte pression sur le plan locatif. La raison serait la destruction d’habitations survenues dans les quartiers Plaine Orety, SNI et bien d’autres. De nombreuses familles se retrouvant dans la rue, envahissent des quartiers sous intégrés de Libreville. Cette situation entraîne forcément une inflation locative.
Elles sont nombreuses, les populations qui se ruent actuellement dans les quartiers sous intégrés de Libreville d’Akanda, d’Owendo, voire de Bikélé, à la recherche d’un toit. Cette demande soudaine a des répercussions visibles. Certains bailleurs, motivés par l’appât du gain, n’hésitent pas à profiter de la situation en augmentant le prix du loyer. Conséquence, les prix dans certains quartiers populaires ont subi un bond vertigineux.
Une situation qui inquiète certains habitants déjà installés depuis des lustres à qui les propriétaires demandent une augmentation subséquente de leur loyer, au risque de leur mettre à la porte. Un chantage qui a déjà causé des dégâts matériels et humains dans certains quartiers, où les rixes se sont produites au drame.
Face à cette situation, les autorités sont appelées à prendre des mesures urgentes comme la régulation temporaire des loyers, pour éviter une crise sociale du logement à Libreville.