Le concours de slam inter-arrondissement “Guinness Slam Tour” fera vibrer les bars du Grand Libreville, du 24 juillet au 23 août 2025. Ce projet culturel inédit vise à révéler les talents poétiques de la jeunesse gabonaise, tout en ancrant l’expression artistique dans le quotidien urbain.
Ce 21 juillet 2025, les locaux de la Société des boissons rafraîchissantes du Gabon (Sobraga) a abrité la conférence de presse de lancement du Guinness Slam Tour, un concours de poésie urbaine porté par la marque Guinness, en partenariat avec l’agence Black History Art et le slameur emblématique Master No. Une initiative qui s’étendra sur un mois, couvrant les huit arrondissements du Grand Libreville (Libreville-Owendo et Akanda) avec des sélections organisées dans des bars de quartier. Dix slameurs par arrondissement, soit 80 candidats au total, dont le lauréat recevra une dotation de 1 million de FCFA, contre 500 000 FCFA pour le deuxième et 250 000 FCFA pour le troisième.
Un outil de valorisation du slam gabonais
Au-delà de la scène, les gagnants bénéficieront d’un accompagnement professionnel grâce au réseau de Black History Art, structure spécialisée dans le management artistique, la production culturelle et la création de contenus.
Pour Elie Gaël Bouka Bouka, chef de marque Guinness, le choix du slam n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une stratégie de valorisation des cultures urbaines africaines : « Guinness est connue pour son engagement dans le sport, notamment avec le championnat anglais. Mais nous croyons aussi à la puissance de la culture urbaine. Le slam, par sa profondeur et son authenticité, incarne parfaitement notre slogan : Black brille dans tout. »
En soutenant cette compétition, Guinness souhaite offrir une tribune d’expression à la jeunesse, tout en diffusant un message fort : les sources d’inspiration africaines sont suffisantes pour briller, nul besoin de se tourner vers l’Occident.
Le Guinness Slam Tour ne se limite pas à un simple concours. Il incarne une vision ambitieuse : faire du slam une composante à part entière des industries culturelles créatives gabonaises, tout en insufflant un souffle d’espoir, d’identité et de visibilité aux jeunes talents.