La nouvelle avait fait le tour des réseaux sociaux et du monde de la finance. BGFI Holding Corporation annonçait son introduction à la Bourse des valeurs immobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). C’était sans compter avec l’intransigeance de certains actionnaires, dont un certain Christian Karangall qui estime que des changements récents au sein de la gouvernance du groupe nécessitent une période de stabilité avant toute décision boursière.
Initialement prévue pour le 15 juillet 2025, puis reportée au 31 juillet 2025, cette introduction en bourse vise à mettre en vente 1 573 536 titres, soit 10 % du capital social de BGFI Holding, sur la BVMAC, basée à Douala, au Cameroun. L’objectif affiché est de renforcer à terme, les fonds propres du groupe à hauteur de 125,8 milliards FCFA (222 millions $).
Mais depuis le lundi 28 juillet dernier, la BGFI Holding Corporation (BHC) a annoncé le report de cette introduction. Parce qu’un groupe d’actionnaires, mené par Christian Kerangall, un actionnaire historique détenant 23% du capital, s’est opposé à cette introduction. Le groupe estime que les changements récents au sein de la gouvernance, notamment la récente nomination de M. Henri-Claude OYIMA au poste de Ministre d’Etat, et l’arrivée d’une nouvelle équipe nécessitent une période de stabilité avant toute décision boursière. « Un certain nombre d’actionnaires avaient adressé des lettres de réclamation à la banque sans obtenir de réponse. Ils ont introduit une autre action devant la justice gabonaise afin de demander la suspension de l’introduction en bourse. Nous attendons sereinement que la justice se prononce », avait-il affirmé dans une récente interview accordée au quotidien l’Union.
Le groupe BGFIBank promet de communiquer, une fois le contentieux réglé sur le nouveau calendrier de l’opération.
