La machine à candidatures est en marche ! La Commission Électorale Indépendante (CEI) a officiellement ouvert son pressing du 25 juillet au 26 août. Objectif : repasser les dossiers des ambitieux qui rêvent de siéger au Palais présidentiel. Pliage de chemises et arguments creux inclus.
Côté pouvoir : Le RHDP a sorti son joker Alassane Ouattara pour un quatuor historique. Le président, aux manettes depuis 2010, joue les timides : il n’a « pas encore déclaré » sa candidature… mais chut ! Tout le monde sait qu’il prépare son entrée en piste façon Beyoncé. « IVth Time’s a Charm » ?
Côté opposition : lale temps pour les gêneurs !
La CEI a passé un coup de balai magique sur la liste électorale du 4 juin :
-Laurent Gbagbo ? Radié ! (Trop de poussière judiciaire dans l’étui à lunettes).
-Tidjane Thiam? Évaporé ! (Le banquier s’est fait banquer… de l’élection).
Mais rassurez-vous, le casting conserve des têtes d’affiche alternatives :
– Simone Gbagbo, l’ex-Première Dame, prête à montrer que le MGC n’est pas un mouvement de « générations capables… de se taire »
– Affi N’Guessan, le FPI dans une main, un extincteur dans l’autre (au cas où les braises du passé se réveillent).
Surprise! Dans l’ombre des stars, deux challengers sortent du placard:
-Vincent Toh Bi Irié (ex-préfet d’Abidjan), qui promet « moins d’embouteillages et plus de… préfecture ». Rivalisant.
-Antoine Assalé, le député-maire de Tiassalé, dont le slogan secret serait : « De Tiassalé à Yamoussoukro, il n’y a qu’un mandat… et 120 km »
Le vrai suspense ?
– Qui trouvera le trousseau de clés du palais dans cette foire aux égos ?
– Combien de dossiers survivront au tri sélectif de la CEI ? (Prévisions : 90% de recyclage politique).
Épilogue à suivre… si la liste électorale n’est pas effacée par une tornade « judiciairement indépendante ».
