Deux semaines après le lancement et l’exécution de l’opération de déguerpissement à Libreville, dont les zones de Plaines Orety et derrière l’Assemblée nationale ont été impactées, il a été mis récemment un Comité de suivi. Apres sa récente rencontre au palais présidentiel avec les déguerpis, Brice Clotaire Olgui Nguema a confié le dossier au vice-président de la République, Séraphin Moundounga, qui préside ce comité de suivi, lequel, à deux mois pour réfléchir à un plan de relogement et d’indemnisation des déguerpis.
Ce comité de suivi est composé en plus du vice-président de la République, de la présidente du Conseil économique social et environnemental, du ministère de l’habitant, de l’ANNUTTC et de la délégation de la Commune de Libreville. Sa mission ; réfléchir sur un accompagnement social, incluant les déguerpis détenant un titre foncier et ceux qui n’en ont pas.
C’est tout le sens de la rencontre avec la presse des déguerpis il y a quelques jours à Libreville. « La terre appartient à l’État et nous reconnaissons ne pas disposer de titres fonciers. C’est un fait, nous l’assumons », a reconnu Grévice Ndong Ovono, porte-parole du collectif. Sauf que a-t-il relevé, «nous avons bâti, investi, grandi, vécu sur cette terre. Ce ne sont pas des squats opportunistes, mais de véritables quartiers de vie, forgés par l’effort, la patience et l’espoir ».
Le Comité de suivi qui a été mis en place a deux mois pour réfléchir sur les conditions d’accompagnement des déguerpis, qui comprennent, relogement et indemnisations.