C’est le 15 janvier 2025 que le Président, alors de la transition, Brice Clotaire Oligui offrait, au aux jeunes des quartiers sous-intégrés une dotation de 400 moto-tricycles flambant neufs. Histoire de donner espoir à des milliers de jeunes en quête d’un avenir meilleur.
400 tricycles, dont des Bennes, des bâchés et des modèles électriques, ont été mis à disposition des jeunes des mapanes pour une « modique » contribution de 10 % du coût, soit environ 100 000 FCFA pour les plus accessibles. Une véritable aubaine pour ces jeunes issus des quartiers marginalisés, confrontés quotidiennement à un cocktail explosif de précarité, de chômage et de stigmatisation sociale.
Ce programme, présenté comme une « avancée majeure », était censé relancer l’économie des quartiers défavorisés. Une initiative qui, sur le papier, paraît innovante. Mais sur le terrain, la réalité est un enfer pour ces jeunes.
Depuis leur mise en service, il y a quelques jours, ils sont confrontés à l’animosité des clandos qui voient ces derniers des concurrents potentiels. Alors l’accès aux points d’embarquements devient de chaudes empoignades entre chargeurs et chauffeurs de tricycles. Les premiers empêchent les seconds de charger, mais devant la résistance des chauffeurs de tricycles, les rixes deviennent légion.
Il serait temps que les promoteurs de ce projet et les chefs des sites d’embarquements s’assoient autour d’une table pour trouver un consensus. Surtout qu’il est reproché aux tricycles d’avoir plusieurs avantages que n’ont pas les clandos.
Affaire à suivre