‘’Gouverner, c’est prévoir’’, pour ne pas avoir assimilé cette maxime, le gouvernement gabonais, après la démolition des habitations de Plaine Orety et de derrière l’Ambassade de Chine est paré au pressé pour venir en aide aux candidats bacheliers parmi les déguerpis. La ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq a dû prendre des dispositions particulières au bénéfice de ces élèves des classes de terminale, candidats au Baccalauréat, session de juillet 2025, pour leur permettre de passer l’examen dans de bonnes conditions.
Par LMA
Les internats des lycées Léon Mba et Paul Indjendjet Gondjout vont expressément ouvrir dès ce mardi, afin d’accueillir les bacheliers des zones cassées jusqu’à la fin des épreuves, précise le communiqué officiel du ministère de l’Education nationale. « La particularité de ce programme, ce sont les internats que le ministère a décidé d’ouvrir plus tôt afin d’accueillir les enfants en classe de terminale », a précisé le ministre de tutelle, Camélia Ntoutoume Leclercq, qui s’est rendue sur les différents sites afin de toucher du doigt les aménagements qui y sont faites.
Les dispositions d’applications pratiques de cette mesure, concernant notamment, les conditions d’accueil ont été précisées aux élèves concernés, à l’issue de la séance de travail tenue samedi dernier à la direction d’Académie provinciale de l’Estuaire. Les enfants vont vivre sur place jusqu’à la fin de leur examen. « Nous avons le matériel, les logements sont prêts, ils vont trouver toutes les commodités », a rassuré la ministre.
Un suivi particulier sera mis en place, avec des psychologues et des équipes d’orientation, afin d’aider les enfants à surmonter le choc de leur délogement et les préparer à affronter sereinement les épreuves, à partir du 1er juillet prochain.
Une question demeure tout de même, à l’issue de ces épreuves de baccalauréat: où iront ces enfants ? Et si ces derniers refusaient de regagner leurs différents domiciles, en engageant un bras de fer avec le gouvernement, quelles sont les précautions prises pour contenir ce nouveau front ? Autant de questions que le gouvernement devrait déjà s’atteler pour trouver des solutions idoines.
