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Incivisme à Libreville : aux grands maux, les grands remèdes

La phase de sensibilisation et d’informations étant passée, place à la répression. Depuis quelques jours, la délégation de la commune de Libreville est sur le terrain. Objectif, séduire les propriétaires indélicats de garages des propriétaires des véhicules et autres épaves installés anarchiquement dans les rues de la ville.  Les forces de l’ordre ont été mises en contribution.

Moins d’un mois après le passage du Délégué spécial de la commune de Libreville dans plusieurs quartiers de Libreville, visant à sensibiliser et informer les populations face à la situation d’insalubrité qui gangrène la ville de Libreville. Entre garages de véhicules installés anarchiquement,   les commerces et autres   épaves qui jonchent les ruelles des quartiers, Libreville ressemble à tout, sauf à une ville moderne. C’est fort du constat de l’incivisme dont font montre certains, qu’Adrien Nguema Mba, le Délégué spécial de la commune de Libreville avait donné un délai de 15 jours aux concernés. Le délai étant épuisé et que sur le terrain la situation demeure en l’état que le Délégué a décidé de passer à la vitesse supérieure.

C’est le cas dans le troisième arrondissement de Libreville, où la Déléguée spéciale a entamé une opération d’assainissement, en mode répression.  « Après constat, de mauvaises habitudes perdurent, c’est la récidive, les gens bafouent l’autorité de l’État. C’est en quelque sorte de la défiance de l’autorité de l’État », a fustigé Jocelyne Bichepy Makita.

Déterminée à faire reculer ce phénomène, la délégation spéciale du troisième arrondissement a eu recours à des éléments des forces de sécurité. Ils ont pour missions de procéder aux arrestations des propriétaires de garages, aux perquisitions de véhicules, et à la convocation des contrevenants pour régulariser leur situation. « Force reste à la loi… Les propriétaires vont se présenter dans nos services pour récupérer leurs véhicules, sous présentation de justificatifs », a indiqué la déléguée spéciale.

Outre cette situation d’installation anarchique qui irrite la délégation spéciale, il a été constaté, la présence des mineurs exerçant dans ces garages et dans de très mauvaises conditions.  « Les mots me manquent même, parce que je suis une maman, de voir un enfant de 13 ans, qui est de passage en cinquième année, être employé dans un garage », a déploré la Déléguée spéciale.

A Libreville, ce n’est pas la première fois qu’une telle opération est lancée et menée par la délégation spéciale de la commune de Libreville. Sous l’ère du général Jude Ibrahim Rapontchomboune opération de ce genre avait été menée, mais à peine commencée, qu’elle a été interrompue. Avec l’engouement qui habite l’actuelle équipe, les riverains espèrent que cette opération ira à terme.

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