Fermé depuis la pandémie de la Covid 19 en 2020, l’hôtel Re-Ndama pourrait à nouveau ouvrir ses portes d’ici peu, grâce à un partenariat signé le mercredi 18 juin au palais Rénovation de la présidence de la République, entre Groupe Achour Holding et le ministère du Tourisme durable et de l’artisanat, en présence du chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce partenariat vise à moderniser et à procéder à l’extension de cet édifice, pour accroître sa capacité.
Abandonné depuis la crise sanitaire, le Ré-Ndama, autrefois symbole de l’hospitalité gabonaise, pourrait connaître un nouveau souffle, avec la signature d’un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et le Groupe Achour Holding. L’ambition de ce partenariat vise entre autres, à restaurer les infrastructures stratégiques, en renforçant l’attractivité touristique et à soutenir l’emploi local. Ce partenariat signé le mercredi 18 juin, est aussi orienté vers la modernisation et la valorisation du patrimoine gabonais.

La signature qui a eu lieu au palais présidentiel, en présence du chef de l’Etat, entre le groupe immobilier Achour Holding d’un côté, et le ministère gabonais du Tourisme durable et de l’artisanat de l’autre côté, est le fruit des longues négociations entre les deux parties.
Fermé depuis 2020, l’hôtel Re-Ndama qui est désormais sous la gestion de Lancaster Hôtels, avait été choisi pour accueillir les malades de la Covid 19. Ses responsables de l’époque avaient fermé la structure pour des raisons économiques et envoyé le personnel en congé technique. Fermé, l’édifice n’est plus que l’ombre de lui même, avec une présence accrue des hautes herbes et un bâtiment abandonné tombant peu à peu en ruine.
Grâce à ce partenariat, l’Etat gabonais espère, non seulement la réouverture de cette structure, mais aussi, la création des emplois directs et indirects. « Avec Lancaster Hôtels aux commandes, l’établissement bénéficiera d’un repositionnement de standing international, grâce à des travaux de modernisation et d’extension, visant à accroître la capacité hôtelière de Libreville », souligne-t-on au ministère du Tourisme durable et de l’Artisanat, qui y voit aussi, une relance durable du secteur touristique.