Ce dimanche 22 juin, le coup d’envoi de la deuxième édition du Festival International du Cinéma et Liberté de Libreville a été donné par Jean Claude M’paka, un des doyens du cinéma gabonais, voire africain, qui représentait le ministre de la Communication et des Médias empêché. Pour cette première journée qui s’est déroulée à la Baie de Rois, outre les discours, les festivaliers ont eu droit, a la diffusion du film ‘’l’Envoyé de Dieu’’ de la Nigérienne Amina Maman, un film de fiction qui a tenu en haleine les amoureux du 7e art.
Ayant pour thème cette année « Cinéma et bonne gouvernance en Afrique », la première journée de la deuxième édition du Festival international du Cinéma et Liberté de Libreville a vu la présence du beau monde à la Baie des Rois de Libreville, l’un des cadres choisis pour abriter une partie du festival. On a pu apercevoir des grands noms du cinéma gabonais, réalisateurs, caméramans, acteurs et même producteurs. On peut citer entre autres, Jean Claude M’paka, Henri Joseph Koumba Marie Françoise, Kadjin Mondon, Albert Burry. Il faut dire que pour la réussite de cette édition, Pauline Mvele Nambane, la directrice du festival a voulu s’entourer des propulseurs, sinon de la mémoire vivante du 7e art gabonais.
Organisé au Gabon depuis deux ans, ce festival, comme indiqué par sa promotrice, vise à « créer et développer au Gabon un évènement cinématographique et culturel intégré ». Outre la diffusion des productions, durant ces sept jours, du 22 au 29 juin, il sera question aussi d’intégrer, l’éducation, à l’image de la promotion des droits humains, la bonne gouvernance, de la liberté d‘expression, grâce des projections de films et des ateliers de formations. « Le cinéma est un miroir de nos sociétés. (…) la liberté est le souffle qui anime toute création artistique, a fait savoir Mme Mvele Nambane.
Durant ces rencontres, il est prévu des concours de courts métrages et d’art oratoire, ainsi que des projections à l’Université Omar Bongo, deuxième cadre choisi pour abriter l’autre partie du festival. « Il est prévu également des sessions de renforcement des capacités et de réflexion à travers l’organisation de cinq masters class animées par les professionnels du cinéma d’ici et d’ailleurs », promettent les organisateurs ».
Dimanche 22 juin, jour d’ouverture du festival, les cinéphiles ont eu droit à la diffusion du film ‘’l’Envoyé de Dieu’’, une fiction de la réalisatrice Nigérienne, Amina Maman, qui a été diffusée plus de 150 fois dans le monde. Cette première journée a été aussi une journée hommage aux grands noms du cinéma disparus, comme Philippe Mory, Pierre Marie Ndong, Charles Mensah, Prince De Capistran (Oncle Didine) et bien d’autres. Ce lundi, le film ‘’Lumumba’’ du haïtien Raoul Peck est l’affiche.
Allez-y c’est gratuit ! Peut-être que vous y découvrirez une passion pour le 7e art. En attendant, Afrikinternews écrit déjà un scénario pour la cérémonie de clôture du festival.
