Pyramid Medias Gabon

Opération de déguerpissement : quid des gravats générés ?

Le Conseil des ministres du 20 juin dernier a validé un plan d’urgence de gestion des déchets issus des déguerpissements de Plaine-Orety et de derrière l’Ambassade de Chine, pour prévenir les risques sanitaires et environnementaux.  

 Les nombreux gravats, tôles, plastiques, restes de béton, matériaux divers et fosses septiques issus de la démolition de nombreuses habitations détruites à Plaine Orety et derrière l’Ambassade de Chine donne une image avilissante à la ville de Libreville et peut, à la longue, entraîner des risques sanitaires et environnementaux. Pour y remédier, le dernier Conseil des ministres du 20 juin a poussé l’exécutif à valider la mise en place d’un Plan d’urgence de gestion des déchets post-déguerpissement, censé pallier l’impréparation manifeste autour de ces opérations de grande envergure.

Dans une capitale où les ambitions d’urbanisation peinent à intégrer les impératifs environnementaux, ce plan marque un tournant : pour la première fois, le gouvernement affiche la volonté d’organiser une réponse planifiée, rapide et sécurisée. Les attentes sont fortes : Libreville ne peut se permettre de transformer ses chantiers de modernisation en décharges à ciel ouvert. Le défi est double : éviter que les déchets n’alimentent une pollution et garantir aux habitants un cadre de vie sain, même en pleine transformation de leur environnement.

Cette initiative gouvernementale vient rappeler une évidence : le développement urbain ne peut ignorer la question des déchets qu’il génère.

 

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *