Le feuilleton de l’affaire Opiangah est loin de connaître son épilogue, tant de nombreuses zones persistent sur le cheminement de la procédure judiciaire amorcée par le Parquet de la république. Des zones d’ombre relevées lors de déclaration de presse tenue par les membres de l’UDIS ce jeudi 19 juin 2025.
Dans une salle qui a refusé du monde, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) a tenu un point presse. Au cours de cette rencontre avec la presse, ce mouvement politique présidé par Hervé Patrick Opiangah a tenu en haleine les hommes des médias sur plusieurs manquements observés dans le processus des poursuites à l’encontre de son président. Pour son propos préliminaire, la formation politique d’Hervé Patrick Opiangah a tenu à remercier la presse pour son écoute et son soutien dans l’épreuve que subit le Président du Parti, Hervé Patrick OPIANGAH, depuis 7 mois.
Ce dernier n’a pas manqué de rappeler que lors de la dernière déclaration, en date du 22 mai 2025, l’UDIS s’interrogeait déjà, sur plusieurs incohérences et aberrations dans l’écriture de ce mauvais polar judiciaire qui met en exergue un violent différend qui ne devrait pas se prolonger dans le temps.
Ce 19 juin 2025, l’UDIS a voulu mettre en exergue l’arrêt du 08 mai 2025 de la Chambre d’accusation, pour que l’opinion nationale et internationale soit au même niveau d’information, dans une affaire de droits civils et politiques foulés aux pieds, l’UDIS a présenté ledit arrêt et s’est adressé à certains magistrats de la République gabonaise sur les incohérences et les incongruités qui entourent le dossier.
Pour le représentant de cette formation politique, la première incongruité réside dans le fait que la plainte de dame Biloghe a été enregistrée, contre le Président Hervé Opiangah, le 25 novembre 2024 et non le 14 novembre 2024, comme l’avait déclaré le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Libreville Bruno OBIANG MVE, en commettant un parjure, au journal télévisé de 20h de la 1ère chaîne nationale, le 13 décembre 2024. Cependant, les poursuites, quant à elles, ont été déclenchées le 20 novembre de la même année, soit 5 jours avant le dépôt de la plainte. D’où la question de savoir, « sur quelle base juridique le Procureur de la République a-t-il ordonné les poursuites contre Hervé Patrick Opiangah ? » Une question qui ne trouve point de réponse sur le plan juridique.
Pire, selon l’orateur : « Bruno Obiang Mvé, Procureur de la République, s’est parjuré en mondovision, lors de sa déclaration du 13 décembre 2024, évoquant une plainte déposée le 14 novembre 2024. Ce qui est faux car, vérification faite, constat d’huissier faisant foi, la plainte a été déposée le 25 novembre 2024, date précisée dans l’arrêt de la Chambre d’Accusation », a-t-il mentionné.
Second Parjure, fait constater l’Udis, cette fois-ci du Procureur Général près la Cour d’Appel de Libreville, Eddy Minang, « qui affirme l’existence d’une plainte déposée le 19 novembre 2024. Là aussi, vérification faite, constat d’huissier faisant foi, aucune plainte n’a été enregistrée au Parquet ».
« Avec autant d’entorses dans le processus d’une procédure judiciaire, l’UDIS demande quel tort vous a causé Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH pour que, les Magistrats, le persécute et l’opprime autant ? » Même s’il se défend que ces protestations ne concernent aucunement tous les Magistrats.
L’UDIS invite l’opinion nationale et internationale à rejoindre son combat contre l’injustice constante et assumée du Pouvoir Judiciaire, et compte organisé plusieurs manifestations pacifiques dans les jours avenirs.