Après la dénonciation de nombreuses zones qui entourent l’affaire Opiangah, les membres de l’UDIS se demandent si les procureurs ne doivent pas mettre un terme aux poursuites qui pèsent sur leur président.
Hervé Patrick Opiangah reste poursuivi de viol sur mineure et inceste, après de nombreux recours introduits par les membres de son parti politique (UDIS). Jeudi 19 juin, ce parti s’est insurgé du maintien de ces accusations qu’elle dit fausses, accusant à son tour les magistrats chargés de ce dossier d’exercer un «acharnement obstiné et aveugle contre une personne qui n’a fait aucun mal et qui n’a commis aucun crime». Dans la ligne de mire de cette formation politique, le procureur de la République et le procureur général près la Cour d’appel de Libreville.
Pour l’UDIS, la procédure engagée par les autorités judiciaires contre Hervé Patrick Opiangah, a été «viciée de bout en bout et repose sur le parjure, le faux en écriture, l’illégalité et la préméditation», des «aberrations» que la Cour de cassation devrait corriger. Le verdict de ladite Cour est donc vivement attendu.