Visiblement effacé ces derniers mois du paysage politique national, Idriss Ngari, affectueusement appelé le « général Tonnerre’’, a rendu l’âme ce mardi 27 mai, au Maroc. Féru du ballon rond, promoteur du FC105, ce général d’armée à la retraite, aurait succombé à une longue maladie. Député de Ngouoni, il a été plusieurs fois ministre de la République.
Alors que le Gabon entame la Ve République, un de ses dignes fils vient de rendre l’âme. Il s’agit d’Idriss Firmin Ngari que d’aucuns appelaient affectueusement le « général Tonnerre ». La nouvelle est tombée tôt ce matin, mardi 28 mai. En séjour au Maroc pour y suivre des soins, Idriss Ngari, qui a été durant des mois effacé du paysage politique national, a finalement succombé à une maladie qui l’a longtemps terrassé jusqu’à son dernier souffle.
Haut commis de l’Etat, haut gradé de l’armée de terre gabonaise, Idriss Ngari a longtemps demeuré comme membre de plusieurs gouvernements de feu Omar Bongo. Il a occupé les fonctions de ministre de la Défense, des Transports, de la Santé et de l’Intérieur, entre autres. Son parcours gouvernemental s’arrête avec l’arrivée en 2009 d’Ali Bongo au pouvoir.
Il a été également parlementaire, député de Ngouoni, dans la province du Haut Ogooué, il a été deuxième vice -président de l’Assemblée nationale. En 2016, il avait pris la parole à la tribune de la maison du peuple, dénonçant la gestion de la chose publique et l’absence des équipements dans l’administration. Son message avait enflammé la toile et l’opinion et écarté des arcanes du paysage politique national.
Féru du ballon rond, il était le président fondateur du puissant club de football le Canon 105, qu’il a su diriger avec maestria jusqu’à ses derniers jours. Il est connu comme étant un des oncles maternels du président Brice Clotaire Oligui Nguema.