Depuis le 19 mai 2025, après le rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) concernant le différend territorial opposant le Gabon à la Guinée équatoriale, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a observé un silence de sage, suite aux déclarations incendiaires de ses concitoyens. En bon sage, il a commencé par la publication d’un message sur sa page Facebook le 21 mai dernier, appelant ces derniers à la retenue, en attendant le retour des experts gabonais impliqués dans ce dossier hautement sensible. Aujourd’hui, comme au village, c’est au corps de garde qu’il a reçu les forces vives de la nation.
Par LMA
Le différend portant sur les îles Mbanié, Cocotiers et Conga remonte à plusieurs décennies, et a connu un tournant historique avec l’intervention de la CIJ. Depuis lors, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema a prôné la sagesse. Indiquant aux influenceurs et autres opposants que : « l’heure n’est ni à la polémique ni aux réactions à chaud. L’heure n’est pas aux déclarations précipitées ni aux réactions passionnelles ». Tout en appelant à la sérénité face à une situation où les émotions l’ont rapidement emporté sur la raison.
C’est ce 28 mai que Brice Clotaire Oligui Nguema a eu une première rencontre avec une catégorie des forces vives de la Nation, à savoir les sages, les parlementaires et les membres du gouvernement, afin d’ échanger sur le la décision du différend qui oppose le Gabon et la République de la Guinée Équatoriale. Parmi les sages présents au mbandja : Jean Ping, Paul Malekou, Zacharie Myboto, Jacques Revengué, entre autres, Ce tour de table intervient après la restitution du rapport sur le rendu de la CIJ.
Rappelons que lors de son audition au Sénat et dans un esprit d’apaisement, le ministre des Affaires Régis Onanga Ndiaye a annoncé la visite très prochaine du président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema en Guinée Équatoriale, pour une rencontre avec son homologue Équato-Guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogho. Non seulement pour échanger sur le verdict de la Cour Internationale de Justice (CIJ), mais surtout pour trouver des voies et moyens susceptibles de satisfaire les deux Nations. L’heure n’est plus à la polémique, mais, au maintien des liens de fraternité entre les 2 pays qui existent depuis toujours.
Comme le dit un proverbe Fang : « lorsque la vipère est en brousse, c’est une affaire des enfants, mais lorsqu’elle est au village, ça devient une affaire de sages ».
Attendons de voir la suite donnée à cette affaire.
