Deux jours après la Journée mondiale de la liberté de la presse, les professionnels des médias sous l’égide de l’Organisation Patronale des Médias (OPAM) ont organisé une rencontre baptisée, « La place de la presse gabonaise dans la 5ème République ». L’objectif de la rencontre : Insuffler une nouvelle dynamique de l’écosystème médiatique gabonais.
Par Sylvain Obame
Célébrée chaque 3 mai de l’année, la journée internationale de la liberté de la presse a été célébrée en différé au Gabon, pour cause de l’investiture du Président de la République, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema.
C’est le 5 mai dernier, sous l’égide de l’Organisation Patronale des Médias (OPAM) que les professionnels des médias se sont rencontrés. L’objectif de cette rencontre : réfléchir ensemble, comment mieux enrichir et adapter le prochain cadre juridique et institutionnel du secteur avec un Code de la communication en phase avec la nouvelle Constitution gabonaise.
Au cours de cette journée, les participants ont débattu également de divers sujets, notamment la place de la presse dans la Ve République, le cadre juridique régissant les médias gabonais ainsi que le rôle croissant du numérique dans le financement des médias.
Le Gabon a récemment été classé 41e parmi 180 pays dans le dernier rapport de Reporters sans Frontières (RSF). Un classement qui souligne la nécessité d’imposer davantage de professionnalisme dans le secteur. Les intervenants se sont accordés sur le fait que pour que les médias puissent exercer leur mission de manière efficace, un retour aux fondamentaux du journalisme s’avère crucial.
Il s’agissait également de proposer des pistes de solutions sur certains défis et opportunités qui se présentent aux médias gabonais, précisant qu’un engagement collectif vers une presse indépendante et responsable est essentiel pour l’avenir démocratique du pays.