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Justice :Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin en liberté provisoire pour des raisons de santé « incompatibles avec le milieu carcéral »

Ce vendredi 16 mai 2025, le Procureur général, près la Cour d’appel de Libreville, Eddy Minang a tenu un point de presse au palais de Justice pour éclairer l’opinion sur la récente mise en liberté provisoire de l’ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin Bongo Valentin. Ils ont été libérés pour des raisons humanitaires.

Par Sylvain Obame

Depuis l’annonce de la mise en liberté provisoire, et de manière discrète de l’ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin Bongo Valentin par plusieurs médias privés de la presse gabonaise, abondamment relayée sur les réseaux sociaux, l’opinion s’est très vite indignée de la nouvelle,  d’autant plus qu’aucune communication officielle n’avait été faite jusqu’alors.

C’est ce vendredi 16 mai, le Procureur général près la Cour d’Appel de Libreville, Eddy Minang a tenu un point de presse au Palais de justice pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur les raisons qui ont nécessité la mise en liberté provisoire de l’ancienne Première Dame ,Sylvia Bongo Ondimba et de son fils, Noureddin Bongo Valentin.

Au cours de ce point de presse, le Procureur Général relate, « Le 12 mai 2025, Mr Eyue Bekale, avocat au Barreau du Gabon adressait au Procureur Général des demandes d’élargissement provisoires pour le compte de Sylvie Valentin, épouse Bongo et Noureddine Bongo Valentin. Dans celle-ci, elle a noté que l’état de santé de ses clients était préoccupant et produisait à cet effet, des certificats médicaux délivrés par le Médecin chef de la prison et le médecin général de l’Hôpital d’instruction des Armées Omar Bongo Ondimba. ». C’est donc suite à la demande de l’avocat des deux présumés accusés que « saisi par le Procureur Général, l’agent judiciaire de l’État déclare ne pas s’opposer à ladite demande pour des raisons humanitaires », a déclaré le Procureur Général Eddi Minang.

Ainsi, « le 14 Mai 2025, la Première Chambre d’accusation spécialisée leur accordait la liberté provisoire, à raison notamment de leur état de santé devenu incompatible avec le milieu carcéral, selon leur médecin traitant », indique-t-il.

Afin d’éclairer davantage l’opinion et de mettre un terme à toutes formes de spéculations qui entourent cette mise en liberté provisoire de l’ancienne Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba et de son fils, Noureddin Bongo Valentin, le Procureur Général Eddy Minang précise, « enfin je précise que cette mesure d’élargissement n’interrompt nullement le court normal de la procédure qui se poursuivra jusqu’à la ténue d’un procès équitable ».

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