Après la promotion de l’ancien président Henry Claude Oyima au gouvernement, le poste de président de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) suscite déjà des convoitises. Parmi les sérieux prétendants à ce prestigieux trône, Isabelle Essonghé, actuelle Directrice générale du puissant groupe de distribution CECA Gadis, présent dans tout le territoire, incarne l’équilibre entre continuité institutionnelle et ambition de renouveau.
Par LMA
Dans une FEG marquée ces dernières années, par des luttes de clans et des affrontements entre anciens réseaux d’influence, la candidature d’Isabelle Essonghé ne souffre d’aucune ambigüité. Forte, dynamique et consensuelle, Isabelle Essonghé se positionne comme le choix de la transition entre les anciens et les nouveaux, les hommes et les femmes à la tête du « patronat » gabonais. Cette dernière n’est pas n’importa qui dans le monde des affaires. Elle succède en 2024 à son père à la tête de CECA-GADIS, fleuron national de la distribution, c’est au terme d’un parcours jalonné d’efforts et de responsabilités méritées. Diplômée d’HEC après une maîtrise de langues étrangères à Ifo-Cop, elle a fait ses armes dans l’hôtellerie (Meridien), l’aérien (Air Gabon) et la banque (Bicig) avant de rejoindre CECA-GADIS en 2000 puis d’en gravir, une à une, les marches jusqu’à en devenir Administratrice Directrice Générale. Elle y pilote aujourd’hui un réseau de plus de 100 magasins et dirige plus de 1 300 collaborateurs.
Son ambition : briser les luttes d’influence stériles pour assurer la stabilité de la fédération et la maintenir concentré dans ses missions premières axées sur la représentativité, le soutien et la défense des intérêts des entreprises gabonaises.
Dans un contexte où le tissu entrepreneurial gabonais aspire à davantage de transparence, d’accompagnement et de réactivité, Isabelle Essonghé apparaît comme une alternative crédible à la logique des « vieux lions ». Elle incarne le passage d’un patronat de représentation à un patronat d’action. Accès au financement, soutien à l’innovation, transition numérique, formation : les enjeux sont connus, mais ils exigent un cap clair, débarrassé des querelles d’ego.