Après près de trois ans à la tête de la plus grande organisation patronale du Gabon, Henri-Claude Oyima a récemment passé le tablier à Alain-Claude Kouakoua, suite à sa nomination au sein du gouvernement.
Par Sylvain Obame
C’est désormais Alain-Claude Kouakoua qui préside aux destinées de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG). Il remplace à cette fonction, le magnat de la finance, président de la holding du groupe BGFIBank, Henri Claude Oyima qui a été récemment promu à la tête ministère de l’Economie et des Finances, de la Dette et des Participations, de la lutte contre la vie chère.
A noter qu’Henri-Claude Oyima dirigeait la FEG depuis août 2023 jusqu’à sa récente nomination au gouvernement. En fin stratège et connaisseur du milieu des affaires, le magnat de la finance durant sa gestion pendant près de trois ans, a permis à l’institution patronale de se développer davantage en insufflant une véritable dynamique. Sous son ère, la FEG a renforcé son rôle de force de propositions dans le dialogue public-privé, tout en consolidant sa représentativité auprès des pouvoirs publics.
Son remplaçant, Alain-Claude Kouakoua, jusqu’à sa nomination à la tête de la FEG, assurait la vice-présidence. Il était chargé du portefeuille des infrastructures au sein de cette organisation patronale. Tout autant influent en affaires comme son prédécesseur également connu des cercles économiques gabonais, Alain-Claude Kouakoua est le patron du groupe ACK (dont Mika Services).
Attendu désormais au pied du mur, le nouveau patron de la FEG devra préserver l’unité du secteur privé, tout en s’affirmant comme un interlocuteur crédible auprès du gouvernement.
La Fédération des entreprises du Gabon est un acteur incontournable de l’économie gabonaise. Elle regroupe 300 entreprises qui représentent 80% du PIB et 90% de l’emploi formel gabonais. La FEG a pour objectif de promouvoir les actions et le développement des entreprises et des PME, de défendre les intérêts économiques de ses adhérents et de participer aux négociations avec les pouvoirs publics.