Organisé les 15 et 16 mars derniers, le concours d’entrée à l’École Normale des Instituteurs (ENI) n’a toujours pas livré ses résultats. Initialement prévu pour le 26 avril, cette situation laisse dans l’incertitude les candidats, d’autant plus qu’aucun communiqué officiel n’a été publié pour donner les raisons de ce retard.
Par Sylvain Obame
Organisé les 15 et 16 mars sur toute l’étendue du territoire national ou du moins dans les centres dédiés à cet effet, le concours d’entrée à l’École Normale des Instituteurs (ENI) n’a toujours pas livré ses résultats.
Initialement prévus pour le 26 avril, les résultats du concours sont jusqu’alors méconnus. Les candidats qui y ont participé vivent dans un stress permanent d’autant plus que le ministère de l’Éducation nationale, organisateur du concours, n’a jusqu’alors, fait aucune communication. « Ça fait deux semaines que je consulte leurs plateformes, mais rien. Ils nous laissent dans le doute et l’incertitude », confie désespérément, Imelda, candidate au concours.
Le silence qui entoure la publication des résultats dudit concours laisse désormais libre cours à toutes sortes de spéculations chez les candidats et leurs parents.
Exaspérés par cette longue attente, les aspirants enseignants demandent une clarification de la part des autorités. « Nous ne demandons pas l’impossible, juste des informations claires », souligne Imelda.
Déjà que les précédents concours administratifs ont été éclaboussés par des soupçons de favoritisme et de corruption, ce retard injustifié vient davantage mettre le doute sur l’organisation des concours administratifs en République Gabonaise.
