Cela fait neuf ans que l’Entreprise gabonaise de communication et de prestation de service, Iriscom Internationale a mis la clé sous le paillasson. Jusqu’alors, les ex-employés de cette entreprise n’ont toujours pas perçu leurs droits. Ces pères et mères de famille clochardisés devenus depuis plusieurs années pointent un doigt accusateur sur Blaise Louembe, l’ancien-patron d’Iriscom Internationale.
Sylvain Obame
Pour mémoire, en 2016 l’Entreprise gabonaise de communication et de prestation de service, Iriscom Internationale mettait la clé sous le paillasson. Une situation qui avait emmené l’inspection du travail a procédé aux calculs des droits des ex-agents de l’entreprise, sans suite.
En 2023, dans une lettre de relance, le collectif avait exigé de l’ex-patron d’Iriscom International de régler leurs droits, tel qu’il s’était engagé. « Monsieur le Président, il vous souviendra qu’en 2016, lorsque l’Inspection du travail avait transmis les procès-verbaux de non conciliation au Tribunal de première instance de Libreville pour préserver votre image, vous nous avez demandé de retirer la plainte, en nous assurant verbalement que vous allez payer nos droits et nous nous étions excusés puis, vous avez réglé les honoraires de Maître Minko Mi Ndong notre avocat. », rappellent les ex agents.
Malheureusement jusqu’à lors, malgré moults démarches pour entrer en possession de leurs droits, les ex-employés d’Iriscom Internationale ont été enfarinés, ce qui les amènera à saisir un huissier de justice, afin de notifier à Louembe « une sommation de payer leurs droits. »
Face à la sommation de payer, l’ex-patron d’Iriscom Internationale fera comprendre à l’huissier de justice qu’il était en attente de l’argent que l’État lui devait pour régler les droits des anciens employés d’Iriscom Internationale.
Face à ce qui s’apparente à du mépris de la part de Blaise Louembe, les anciens agents d’Iriscom internationale ont porté leurs revendications devant les autorités du CTRI et à l’Assemblée nationale où siège d’ailleurs l’incriminer, mais sans suite.