Dans un récent entretien accordé à la presse locale, Alain Claude Billie by Nze, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 12 avril dernier, a commenté l’actualité politique nationale marquée par deux affaires majeures : la mise en liberté provisoire de l’ancienne Première Dame Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin et l’affaire l’île Mbanie.
Par Sylvain Obame
Au cours d’un entretien récemment accordé aux hommes des médias locaux, Alain Claude Billie by Nze s’est exprimé sur deux faits majeurs qui dominent actuellement l’actualité politique du pays.
C’est avec inquiétude que le natif de Ntang-Louli s’est exprimé sur la perte de l’île Mbanié au profit de la Guinée équatoriale. Selon lui, les autorités n’ont pas assez communiqué sur le verdict rendus par la CIJ, qui continue d’indigné l’opinion, « Le drapeau gabonais ne flottera plus sur Mbanié. Ce n’est pas anodin. Il faut nous dire pourquoi et comment on a perdu.» a-t-il déclaré. «Nous venons de perdre la souveraineté sur Mbanié, un pan du territoire national, sans qu’on ait réellement préparé les Gabonais à cette éventualité », a-t-il déclaré.
Pour l’ancien premier ministre d’Ali Bongo, l’enjeu « était économique, il était lié aux hydrocarbures présents autour de Mbanié », non pas d’une possible compensation territoriale autour de Mongomo et Ebebiyin.
S’exprimant également sur la libération provisoire de l’ex-Première dame et son fils, désormais hors du pays, le leader d’’’Ensemble pour le Gabon’’ évoque « une opacité totale » autour de cette décision judiciaire. « On nous parle de raisons médicales, mais rien n’est clair. Qui a négocié ? Quelles contreparties pour le Gabon ? Pourquoi l’Angola s’en mêle-t-il ? », s’interroge-t-il.
