Œuvrant depuis plusieurs années dans la lutte contre les crimes à caractère rituels, notamment les sacrifices humains des enfants et des albinos en Afrique, l’association Sacri International par la voix de son président Nic Geordan Mbadinga Moussadji a adressé une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Nic Geordan Mbadinga Moussadji interpelle les futurs dirigeants sur le phénomène des crimes rituels qui s’intensifie au Gabon, il en appelle à une reconnaissance de ce phénomène et propose des solutions pour y freiner.
Par S.O
Alors que la campagne présidentielle bat son plein, et que les 8 candidats en lice pour le fauteuil présidentiel son actuellement à la conquête des voix, l’association apolitique Sacri International par la voix de son président Nic Geordan Mbadinga Moussadji a adressé une lettre ouverte aux futurs dirigeants du Gabon avec pour objet la lutte contre les crimes rituels, une lutte que l’Association mène depuis plusieurs années déjà.
« Nous le faisons au nom des innombrables victimes de crimes rituels qui, chaque année, tombent dans le silence le plus total, au nom d’un pouvoir mystico-politique injustifiable. Nous vous écrivons aussi au nom de leurs familles, de leurs communautés, et de toutes celles et ceux qui refusent que ces pratiques barbares continuent de faire partie de la réalité de la société gabonaise », peut-on lire.
Face au phénomène des crimes rituels qui prend de l’ampleur en période électorale, « des enfants, des femmes et des hommes disparaissent ou sont retrouvés mutilés, dans des conditions atroces, souvent en période électorale ou à l’approche de moments clés du calendrier politique » et dont les commanditaires ne sont jamais inquiétés, « protégés par leur position ou leur réseau ». L’association Sacri International demande aux futurs dirigeants de prendre ce problème à bras le corps. « Nous vous demandons solennellement, en tant que futurs garants de l’État de droit, de prendre des engagements clairs, fermes et publics pour lutter contre ce fléau » peut-on parcourir.
Ainsi pour lutter efficacement contre ce fléau , l’Association propose au futur président de la République des piste de réflexion : Une reconnaissance officielle et publique du phénomène des crimes rituels au Gabon avec la création d’une Délégation Interministérielle chargée de la lutte contre les crimes rituels, la mise en œuvre d’une stratégie nationale de prévention, d’enquête et de poursuites contre les auteurs et commanditaires de ces actes ignobles, le renforcement des institutions judiciaires et policières, ainsi que la protection effective des journalistes, acteurs de la société civile, témoins et des familles de victimes ,la mise en place d’une éducation citoyenne et scolaire sur la valeur de la vie humaine et les dangers des superstitions meurtrières, la règlementation des professions cultuelles et culturelles des ngangas, pasteurs, marabouts, et l’attestation sur l’honneur en public de non-implication personnel dans les crimes rituels et de suspendre immédiatement toute personne mise en examen pour crime rituel.
Alors que les 8 candidats ont décliné leurs projets de société, force est de constater cette question ne figure dans leurs différents projets de société. L’association Sacri International appelle ainsi « les électeurs, les médias, la société civile et les partenaires internationaux à vous interroger sur votre position et vos engagements concrets sur ce sujet. »
Les candidats sont donc emmenés à prendre des engagements fermes sur ce fléau car leur silence « serait une trahison pour les victimes et leurs familles et votre engagement, une promesse de vie pour les gabonais et gabonaises. » selon Sacri International.
Présidentielle 2025 : Sacri international interpelle les futurs dirigeants sur la recrudescence des crimes rituels au Gabon
Œuvrant depuis plusieurs années dans la lutte contre les crimes à caractère rituels, notamment les sacrifices humains des enfants et des albinos en Afrique, l’association Sacri International par la voix de son président Nic Geordan Mbadinga Moussadji a adressé une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Nic Geordan Mbadinga Moussadji interpelle les futurs dirigeants sur le phénomène des crimes rituels qui s’intensifie au Gabon, il en appelle à une reconnaissance de ce phénomène et propose des solutions pour y freiner.
Alors que la campagne présidentielle bat son plein, et que les 8 candidats en lice pour le fauteuil présidentiel son actuellement à la conquête des voix, l’association apolitique Sacri International par la voix de son président Nic Geordan Mbadinga Moussadji a adressé une lettre ouverte aux futurs dirigeants du Gabon avec pour objet la lutte contre les crimes rituels, une lutte que l’Association mène depuis plusieurs années déjà.
« Nous le faisons au nom des innombrables victimes de crimes rituels qui, chaque année, tombent dans le silence le plus total, au nom d’un pouvoir mystico-politique injustifiable. Nous vous écrivons aussi au nom de leurs familles, de leurs communautés, et de toutes celles et ceux qui refusent que ces pratiques barbares continuent de faire partie de la réalité de la société gabonaise », peut-on lire.
Face au phénomène des crimes rituels qui prend de l’ampleur en période électorale, « des enfants, des femmes et des hommes disparaissent ou sont retrouvés mutilés, dans des conditions atroces, souvent en période électorale ou à l’approche de moments clés du calendrier politique » et dont les commanditaires ne sont jamais inquiétés, « protégés par leur position ou leur réseau ». L’association Sacri International demande aux futurs dirigeants de prendre ce problème à bras le corps. « Nous vous demandons solennellement, en tant que futurs garants de l’État de droit, de prendre des engagements clairs, fermes et publics pour lutter contre ce fléau » peut-on parcourir.
Ainsi pour lutter efficacement contre ce fléau , l’Association propose au futur président de la République des piste de réflexion : Une reconnaissance officielle et publique du phénomène des crimes rituels au Gabon avec la création d’une Délégation Interministérielle chargée de la lutte contre les crimes rituels, la mise en œuvre d’une stratégie nationale de prévention, d’enquête et de poursuites contre les auteurs et commanditaires de ces actes ignobles, le renforcement des institutions judiciaires et policières, ainsi que la protection effective des journalistes, acteurs de la société civile, témoins et des familles de victimes ,la mise en place d’une éducation citoyenne et scolaire sur la valeur de la vie humaine et les dangers des superstitions meurtrières, la réglementation des professions cultuelles et culturelles des ngangas, pasteurs, marabouts, et l’attestation sur l’honneur en public de non-implication personnel dans les crimes rituels et de suspendre immédiatement toute personne mise en examen pour crime rituel.
Alors que les 8 candidats ont décliné leurs projets de société, force est de constater que cette question ne figure pas dans leurs différents projets de société. L’association Sacri International appelle ainsi « les électeurs, les médias, la société civile et les partenaires internationaux à vous interroger sur votre position et vos engagements concrets sur ce sujet. »
Les candidats sont donc amenés à prendre des engagements fermes sur ce fléau car leur silence « serait une trahison pour les victimes et leurs familles et votre engagement, une promesse de vie pour les gabonais et gabonaises. » selon Sacri International.