C’est à la faveur d’une conférence de presse le 19 avril dernier que les représentants de la Direction générale des Impôts (DGI) ont fait toute la lumière sur la Contribution foncière unique (CFU) qui ne cesse de faire parler d’elle et faire jaser. Il s’agit d’une taxe à laquelle les contribuables doivent s’acquitter une fois dans l’année qui sert à financer les politiques publiques.
Par Sylvain Obame
Depuis peu, la Contribution foncière unique (CFU) fait jaser, elle est sur toutes les bouches depuis les passages des représentants de la DGI au journal télévisé de Gabon 1ere.
Afin de faire toute la lumière sur cette taxe unique, la DGI à travers trois de ses représentants a tenu une conférence de presse le 19 avril dernier.
Qui sont les principaux concernés par cette taxe unique ?
Comme l’indique Paul Abessolo Esso’O Minto’O, le directeur de la législation et contentieux à la DGI, « la CFU s’applique aux propriétaires. Aux personnes détentrices des titres de propriétés et également aux usufruitiers, aux amodiataires aux antiféots». La directrice provinciale adjointe de l’Estuaire, en charge des questions foncières, Delphine Soungani ajouté que la CFU concerne également « ceux qui louent des biens gérés par l’Oprag (amodiataires) ceux qui louent les biens de l’Etat sur une longue durée (usufruitiers de l’Etat – antifrost ».
Mais à quoi s’exposent ceux qui ne paient pas la CFU ?
Les représentants de la DGI sont clairs, le non-paiement expose ceux qui doivent le faire à des risques qui peuvent aller jusqu’à des saisies de biens. Ils rassurent toutefois qu’il y a des exonérations prévues pour des personnes en difficultés financières et d’autres catégories.
Dans le passé, seules les entités morales s’acquittaient majoritairement de cet impôt, mais dans sa nouvelle démarche, la DGI souhaite inciter les particuliers à s’y acquitter également.
Les fonds générés par cet impôt servent à financer les politiques publiques, exclusivement affectés aux collectivités locales dans le cadre de la décentralisation.