Dans un pays où le pouvoir d’achat se dégrade continuellement et face à une inflation sans cesse croissante et persistante, aucune personne n’est épargnée par la cherté de la vie. Une situation alarmante pour les retraités du secteur privé dont les pensions n’ont connu aucune revalorisation depuis des décennies.
Par S.O
Dans un pays où le pouvoir d’achat se détériore continuellement, face à une inflation sans cesse croissante, aucune personne n’est épargnée par la cherté de la vie. Une situation alarmante qui touche particulièrement les anciens agents du public et du privé qui ont servi l’État, d’autant plus que leurs pensions n’ont connu aucune revalorisation depuis des décennies déjà. Mais ces derniers font face cependant à des nouvelles pressions fiscales. Une situation que le président du Syndicat national des retraités du secteur parapublic et privé (Synaret) n’a cessé de dénoncer.
Percevant des pensions retraites qui ne leur permettent pas de vivre décemment dans un pays où le coût de la vie est asphyxiant , les retraités sont assujettis à s’acquitter de nouvelles taxes, à l’exemple de la Contribution foncière unique (CFU) fixée à 100 000 francs CFA par an qu’ils doivent également payer. Comme si cela ne suffisait pas, récemment, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) projetait de fiscaliser les pensions de retraite elles-mêmes.
Face donc à ce qui s’apparente à un manque de reconnaissance envers ceux qui ont longtemps servi l’État, le Synaret dénonce, d’une part: la mauvaise redistribution des ressources nationales collectées et d’autre part, la refonte des institutions sociales, telles que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), afin qu’elles deviennent de véritables leviers de redistribution et non de simples organismes de gestion administrative.
Après avoir valablement été au service de l’État des années durant, les anciens agents du public et du privé méritent une véritable reconnaissance qui va de la revalorisation de leurs pensions retraite grâce à une redistribution équitable et juste des ressources nationales.