A la tête de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) depuis décembre 2024, Adrien Moukabi déterminé à redonner à l’ARTF ses lettres de noblesse a entrepris un vaste plan de réforme visant à moderniser sa gouvernance, professionnaliser les agents et restaurer l’autorité de régulation. Mais ce dernier est confronté à des obstacles, lesquels freinent ses ambitions de réformer le gendarme de la voie ferrée.
Par S.N
Nommé à la tête de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) lors du Conseil de ministre du 19 décembre 2024, le Dr Adrien Moukabi, médecin vétérinaire de profession, a hérité d’une entité apparemment malade, entachée par des soupçons de malversations financières.
Afin de voir clair, le secrétaire exécutif a tout d’abord lancé un audit complet du personnel qui a révélé de profondes inadéquations entre les compétences en place et les exigences techniques du métier de la régulation ferroviaire.
Constat, fait, le vétérinaire de formation, a engagé un vaste plan de formation, tant en interne qu’en externe, afin d’élever le niveau de compétence des agents.
Dans la même foulée, pour une gestion transparente et équitable, le secrétaire exécutif a entrepris une révision de la grille salariale pour favoriser l’équité au sein de l’institution qu’il dirige, tenant compte du niveau de qualification de tout un chacun.
Soucieux du bien-être de son personnel, Dr Adrien Moukabi entreprend actuellement la régularisation des cotisations à la CNSS et à la CNAMGS, afin de sécuriser et garantir les droits sociaux du personnel de l’ARTF.
Pour rendre plus compétitif cette entité chargée de réguler le transport ferroviaire au Gabon, le patron de l’ARTF a mis sur pied un projet novateur en implantant un pont bascule destiné à améliorer le contrôle des flux et la régulation sur le terrain.
Bien qu’engagé à réformer cette institution, le patron de l’ARTF est confronté à des résistances internes et tensions sociales caractérisées par des préavis de grève. Lesquels, reposent t sur des revendications liées aux assurances sociales, à l’absence d’activité sociales et d’équipements bureautiques, aux retards de salaire, etc…
Droit dans ses bottes, le patron de l’ARTF est déterminé à remettre cette institution sur les rails malgré les obstacles qu’il rencontre. Va-t-il réussir ou plusieurs avant lui ont échoué ?
