Le mercredi 2 avril 2025 le candidat Stéphane Germain Iloko Boussengui a échangé avec le personnel de santé à Libreville. Profitant de cette rencontre, celui qui brigue actuellement le mandat présidentiel a décliné sa vision sur l’amélioration des offres de santé.
Par Roselyne Geneviève Bekale Ondo
Dans son entame, Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui a clairement affiché sa volonté de privilégier le personnel soignant. « Mon projet de société vise à redonner au personnel soignant ses lettres de noblesse parce que je mesure les difficultés auxquelles vous êtes confrontés au quotidien : les affectations sans salaires, les spécialisations non reconnues à la fonction publique faute de mise en stage, les carrières stagnantes, je consacre une large partie de mon programme à l’hôpital public dont je souhaite revoir la gouvernance », s’est-il exprimé
Dans son projet de société le médecin a souligné un point important ‘’le recrutement à la Fonction publique dès la 7e année pour les médecins souhaitant intégrer le système de santé publique’’, Il veut également une révision des situations administratives pour ceux ayant eu des qualifications additionnelles, la conception et implémentation de plan de carrière ; la facilitation d’opportunités de formation dans les secteurs médicaux prioritaires ; ainsi que la revalorisation des salaires, tel est son cheval de bataille.
Iloko Boussengui candidat à cette élection du 12 avril 2025 a dévoilé à ses collègues son plan d’action. Il y a entre autres ; la réhabilitation des centres santé- l’éradication des déserts médicaux pour la construction d’hôpitaux d’arrondissement pour renforcer l’offre de soins périphériques;- l’acquisition de matériels et équipements conformes aux normes sanitaires avec la mise en place systématique de contrats de maintenance préventive et curative de ces équipements;- la réhabilitation et construction de logements pour les personnels soignants à l’intérieur du pays.
Il compte par la suite s’attaquer à la gouvernance, avec l’objectif de libérer les soignants du poids de la bureaucratie et promet le suivi des patients et le contrôle des coûts des soins, s’il est élu à la tête du pays.