Le 27 avril 2025, réunis aux Trois Quartier à Libreville, dans le 1er arrondissement, les résidents des immeubles des 90 logements, ont fait une déclaration pour dénoncer le harcèlement dont ils sont victimes depuis plusieurs mois.
Par Sydney Nkwele
Les résidents des immeubles des Trois Quartiers et des 90 logements, dans le 1er arrondissement de Libreville, sont sous le coup d’un déguerpissement. Depuis plus de quatre mois ils sont sommés de libérer les résidences de l’État dans lesquelles ils vivent depuis des décennies, pour la plupart. « Le délai imposé est clair : nous devons quitter nos maisons au plus tard en juin prochain. Pourtant, aucune alternative ne nous est offerte. Alors que le Président Brice Clotaire Oligui Nguema s’engage en faveur d’une politique sociale pour garantir un logement décent à chaque gabonais, nous sommes profondément choqués que ces manœuvres qui surviennent après les élections présidentielles, auxquelles nous avons pourtant pris part activement », s’est indigné Thomas Nguema Ndong, porte-parole du collectif des résidents.
Les résidents dénoncent ce qu’ils considèrent comme un acharnement du ministère des Comptes Publics et de la Direction Générale du Patrimoine. Mais ces entités disent vouloir sécuriser les biens de l’État. En effet, cette cité propriétaire de l’État, est devenue très insalubre et un nid de bandits de grands chemins. De plus, plusieurs occupants qui ont atteint l’âge de la retraite rechignent de quitter la cité car i’disent-ils, ils n’ont aucune alternative pour se loger convenablement.
Ces derniers sollicitent donc la magnanimité du nouveau président élu, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin qu’il rende la dignité à ces gabonais qui n’ont pas où s’abriter, si d’aventure le ministère des comptes publics par l’intermédiaire de la direction générale du patrimoine, matérialise son intention de les déguerpir des lieux d’ici juin prochain.