Alors qu’il affirme avoir compléter les documents qui manquaient à son dossier, Jean Rémy Yama a été finalement et définitivement écarté de la course à la présidentielle selon la décision de la Cour Constitutionnelle rendue ce jeudi 21 mars. Elle a validé quatre candidatures de plus pour ce scrutin. Ce qui fait un total de huit candidats sur la ligne de départ pour le fauteuil présidentiel.
Ça y est, la Cour Constitutionnelle a rendu son verdict. En effet, la Haute juridiction avait été approchée par plusieurs candidats qui avaient vu leurs dossiers de candidature rejetés par la Commission des élections au Gabon. Parmi les dossiers rejetés, seuls quatre ont été repêchés par la Cour Conditionnelle. Il s’agit d’Alain Simplice Boungoueres, Axel Stophène Ibinga Ibinga, Thierry Yvon Michel N’Goma et la seule femme, Zenaba Gninga Chaning. Par contre, elle a rejeté définitivement le dossier de Jean Rémy Yama. Dans une déclaration rendue publique, le syndicaliste a fait état d’une décision fallacieuse ou encore une “mascarade”. Selon lui, «la Cour constitutionnelle vient de commettre un acte odieux d’une mesquinerie inqualifiable sur instruction du CTRI qui, le 30 août 2023, avait suscité l’espoir de tout le peuple gabonais».
Il faut dire que son dossier a été rejeté du fait d’une nouvelle disposition récemment introduite par le ministère de l’Intérieur, qui n’existait pas auparavant ; la preuve de la nationalité gabonaise d’un grand-parent. Pourtant, le syndicaliste dit avoir tout complémenté, dont l’acte de naissance de sa mère.
«Alors qu’elle a accepté pour certains dossiers la production d’une nouvelle pièce, la Cour constitutionnelle a délibérément mis à l’écart ma candidature»,
‘’Pourquoi, vous avez peur de moi ?’’
Selon le syndicaliste qui se questionne sur cette décision de le recaler, Jean Rémy Yama s’est adressé à Oligui Nguema. «Monsieur le président de la Transition, vous qui êtes garant de la restauration des institutions, pourquoi avez-vous peur de moi ? Dites aux Gabonais ce que vous voyez en moi qui vous fait si peur». S’il affirme que « les ténèbres ont gagné une bataille, mais pas la guerre », il a appelé ses soutiens à la mobilisation « et répondez favorablement aux appels que je vous lancerai».
Reste maintenant qu’elle sera la démarche de Jean Rémy Yama. Va-t-il se rallier à un candidat ?
