Le 20 mars dernier, le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema a présidé la signature d’une convention minière entre l’État gabonais et la société Reminac, filiale de l’opérateur australien Genmin. Ce projet d’envergure avec environ deux milliards de tonnes de réserves à haute teneur devrait créer plus de 2700 emplois et renforcer l’industrie nationale avec une importante production transformée localement.
Par sylvain Obame
Le 20 mars dernier, Brice Clotaire Oligui Nguema a présidé la signature d’une convention minière entre l’État gabonais représenté par le ministre des Mines Gilles Nembe et la société Reminac, filiale de l’opérateur australien Genmin
Située dans la province du Haut-Ogooué, l’exploitation de la mine Baniaka aura des répercussions favorable et durable sur le développement socio-économique de la région en particulier et du pays en général.
L’exploitation des ressources naturelles de la mine de Baniaka permettra la création de 700 emplois directs et 2000 emplois indirects, des perspectives d’emploi susceptible de résoudre considérablement le problème de chômage dans la région et contribuer à renforcer le tissu économique local.
En plus de contribuer à l’employabilité de milliers de compatriotes, l’exploitation de cette mine qui est l’un des plus grands gisements de fer au monde, permettra de développer considérablement le secteur industriel local avec 60 à 70% de la production minière qui sera transféré sur place.
Plusieurs infrastructures essentielles au bien-être des populations locales sont également attendues. En effet, dans le cadre de la RSE, des routes, des écoles, l’eau et l’électricité sont attendus afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations.
L’exploitation de ce gisement impactera positivement les finances de l’État également à travers le prélèvement de taxes et impôts.
