Tout s’emballe depuis un certain temps dans le fleuve politique gabonais avec ses méandres et ses fortunes diverses. Plus les jours s’égrènent et que et que le sablier se vide pour donner le top aux empoignades électorales, les camps en compétition vont à la pêche aux soutiens et veinardes, sont des candidatures qui iront pêcher au large avec des bon appâts, une patience à tout épreuve mais surtout l’aptitude à savoir et pouvoir lire sur la surface des eaux.
Par Jean Hilaire Biteghe
De quatre candidats au départ, le jeu s’est enrichi d’autres acteurs tout aussi mystérieux de par leurs existences presque incognito sur le pic de la scène politique nationale, obscurcissant encore plus le paysage électoral de ce 12 avril 2025. De tous ces mouvements, les électeurs gabonais, aujourd’hui presque orphelins des leurs partis politiques totalement absents du jeu de l’heure, se considèrent pour la plupart, d’électrons libres d’où le challenge de pouvoir faire de la bonne pioche et la bonne pioche c’est dans la démarche populaire et l’impact socio-culturel de ce qui s’ajoutera sur ton chevalier pour que, ce qui en sortira soit le plus de la différence.
Aussi, pendant que les novices et autres apprenants des hautes luttes politiques cherchent encore leurs marques et que les candidats animateurs se jettent à corps perdu pour chauffer le terrain aux acteurs cadors qui eux, cherchent chacun le bon si ce n’est le meilleur accord pour distiller la meilleure rythmique de campagne qui attirera sans coup férir, en chœur, l’ensemble harmonique de la victoire.
Il est philosophiquement considéré que l’eau retourne toujours à la rivière mais la réalité politique et électorale au Gabon vient démonter crânement cette assertion et voilà comment, les eaux n’arrosent plus leurs terres et les fluctuants, de par des techniques vieilles comme la politique, continuent leurs mêmes attaques sibyllines, faites de fausses menaces traduites par des faux soutiens à un adversaire dans l’espoir que le regard du louche captera celui du gladiateur major en compète. Mais c’est peine perdue, car le produit de Ngouoni est aussi le bourgeon d’Akieni et que Tonton lui-même a su associer même si cette eau refuse d’aller à la rivière dont il fut le premier à connaître l’emplacement.
Tout chose étant égale par ailleurs, dans la province la plus cosmopolite du pays et la plus frondeuse à savoir la ville du pétrole, l’une des dynamiques associatives les plus déterminantes du pays s’est déclarée prête à l’abordage pour le » prince de béton » ( selon un célèbre activiste gabonais à l’endroit du président de la transition), en effet, l’incandescent » Groupe TCHANGO » est sorti de son observatoire pour dire haut et fort qu’il a jeté son dévolu sur Brice Clotaire Oligui Nguema et que nul ne saurait le détourner de cet objectif.
Beaucoup diront que ce n’est une surprise pour personne mais en réalité pour les puristes de la politique nationale, certes, ce n’était sûrement pas tiré par les cheveux mais, sachant la ville baptisée Gentil en souvenir d’Émile, n’est acquis en avance, ni par contrainte et encore moins par subordination ou corruption mais par adhésion pure et sincère. La réaction des populations à la tribune lors de sa première visite de Brice Clotaire Oligui Nguema à Port-Gentil après le 30 août 2023 est véritablement restée dans la mémoire des âmes sensibles.
Le livre de la fin de transition et du retour à l’ordre constitutionnel s’ouvre déjà sur des pages écrites en gras après nous passerons en italique pour terminer en DIABLE, le diable saura lire et comprendre que la paix au Gabon est son salut.
Bientôt, le peuple se mélangera et le mettre des talents saura tout séparer et redistribuer dans l’équité et des échos qui viennent des marigovéens, la Time Tchango est attendue comme métronome et Commando des joutes électorales dans la province des Hommes entiers. Tout bâtisseur met le maçon au pied du mur.