Le 4 mars dernier, la Chambre arbitrale du Comité d’Ethique s’est prononcée sur le cas de Patrick Assoumou Eyi, communément appelé « Capello ». L’ancien sélectionneur du Gabon U17 est reconnu ‘’ coupable d’abus de pouvoir et d’actes d’agression sexuelle sur plusieurs joueurs ‘’. Un verdict qui vient mettre un terme à l’impunité dont bénéficiait Capello depuis des années.
Par S.O
C’est en décembre 2021 que l’affaire dite ‘’ Capello gate’’ avait éclaté suite à une enquête choc publiée par le quotidien britannique The Guardian. Le journal britannique mettait au grand jour un vaste réseau d’abus sexuel dans le monde du football gabonais. Au travers des témoignages recueillis par le journal britannique, Capello se serait adonné à des abus sexuels sur de nombreux jeunes joueurs dès le début des années 90.
Suite à ces révélations scandaleuses qui éclaboussaient le football gabonais et le monde sportif gabonais et au-delà, la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) avait pris la décision de suspendre Capello de ses fonctions dès décembre 2021.
Quatre ans après la suspension d’Assoumou Eyi dit ‘’Capello’’, la FIFA a rendu son verdict le 4 mars dernier, précisément, après une enquête approfondie soutenue par des témoignages accablant ‘’Capello’’. L’ex sélectionneur du Gabon U17 a été reconnu coupable des faits qui lui ont été reprochés.
Fort des preuves accablantes contre Assoumou Eyi dit ‘’Capello’, la FIFA a sanctionné sévèrement le désormais ex sélectionneur gabonais des U17 : interdiction à vie d’exercer une quelconque fonction dans le milieu du football (administrative, sportive et autres) au niveau national et international, une amende de 1 000 000 de francs suisses soit environ 699 869 720 de franc CFA.
Incarcéré à la prison centrale de Libreville pour les faits qui lui sont reprochés, Capello voit sa carrière de sélectionneur emblématique définitivement voler en éclats.
