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Affaire Opiangah : l’Udis déterminée à ne rien lâcher en appel interpelle  à nouveau le chef de l’État

Ce jeudi 27 mars , l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) déterminée plus que jamais à ne rien lâcher tant que son président Hervé Patrick Opiangah ne foule à nouveau la terre de ses ancêtres a tenu une déclaration de presse à son siège sise à Owendo.  Remerciant au passage les autorités françaises de l’audience qu’elles  ont accordée aux cadres du parti récemment pour exposer la situation alarmante que traverse son fondateur depuis plusieurs mois, l’Udis réaffirme son engagement à ne rien lâcher tant que son leader ne soit entièrement blanchi . Face au silence outrancier du président de la Transition sur ce dossier, l’Udis se pose des questions sur son implication dans cette affaire au parfum politique.

Ce jeudi 27 février, à son siège d’Owendo le parti d’Hervé Patrick Opiangah a une fois de plus convié la presse nationale et internationale qu’il a d’ailleurs remercié de répondre à chaque appel de l’Udis pour dénoncer ce qui s’apparente désormais à un ‘’ Opiangah gate ‘’, une affaire politico-judiciaire.

D’entrée de jeu, l’Udis a remercié les autorités françaises qui ont montré leur empathie en accordant une audience aux cadres du parti à l’Ambassade de France au Gabon afin que ces derniers  exposent plus en détail la situation que traverse leur leader, une situation alarmante qui affectent des milliers de familles désormais sans emplois.

Habitée d’une détermination à toute épreuve, l’Udis, comme dans ses précédentes déclarations, réaffirme avec verve ne pas abandonné jusqu’à ce que son leader soit totalement blanchit sur la place publique et qu’il foule à nouveau la terre de ses ancêtres sans être inquiété. « Nous ne lâcherons rien tant que l’honneur, la réputation et la dignité de notre leader, le Président Hervé Patrick Opiangah, ne seront pas rétablis selon la vérité, l’équité et la justice ! (…) Nous ne lâcherons rien, tant que nos yeux ne verront pas arriver, en toute sécurité et en bonne santé, notre Président, Hervé Patrick Opiangah, sur la terre de ses Ancêtres ! », peut-on lire dans cette déclaration.

Depuis plusieurs mois des milliers de familles vivent dans la précarité suite à la fermeture inexpliquée des entreprises de l’homme d’affaires de Mounana. Touchée par la situation précaire que traversent ces milliers de familles désormais sans emploi, l’Udis se dit prête à ne rien lâcher tant que les autorités en place ne tournent pas leur regard vers ces milliers de compatriotes clochardisés volontairement. « Nous ne lâcherons rien, tant que la situation précaire des milliers d’employés directs et indirects de la Holding HPO & Associés ne sera pas sérieusement prise en compte par les autorités de la Transition en tête desquelles le président de la Transition, Chef de l’Etat qui a juré la main sur la cœur, de restaurer la dignité des Gabonais. »

Dans sa déclaration, l’Udis évoque la récente manifestation de Mounana où des milliers de Mounanais ont réclamé le retour d’Hervé Patrick  Opiangah, elle s’engage à ne trouver aucun répit tant que les Mounanais ne voient pas l’enfant de la contrée foulée la terre de ses ancêtres. « Nous ne lâcherons rien tant que les 1500 pères, mères, frères et sœurs, cousins, cousines, amis et connaissance de la terre natale du Président Hervé Opiangah qui se sont levés comme un seul pour demander le retour de leurs enfants, de leur fils, ne recevront pas l’écho favorable de l’Appel de Mounana».

Ayant déposé il y’a plus d’une semaine un courrier au ministère de l’Intérieur, pour recevoir une autorisation de manifester pacifiquement pour le retour de son  leader, l’Udis dénonce un silence volontaire dudit ministère qui jusqu’alors n’a donné suite à sa demande. « Dans la même veine, il nous plaît de porter à la connaissance de la communauté nationale et internationale que bien que saisi depuis le mercredi 19 mars dernier, le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité à qui l’UDIS a adressé un courrier de demande d’autorisation pour la tenue des Sit-in, marches et manifestations pacifiques, s’emmure dans un silence qui interroge, quand bien des marchés à des fins propagandistes sont autorisées ça et là sur toute l’étendue du territoire. » peut-on lire.

Face donc au mutisme du ministère de l’Intérieur quant à la demande de manifester pacifiquement de l’Udis,  « entend, en vertu des dispositions légales, mener les actions sus évoquées en cas de non réaction des autorités saisies, car selon un adage populaire conventionnellement connu. « Qui ne dit mot, consent ».

S’adressant par la suite au président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema, qui jusqu’alors resté muet malgré les multiples appels à intervenir, l’Udis annonce qu’elle ne trouvera aucun répit tant que le chef de l’État n’intervienne. « Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Candidat à l’élection Présidentielle du 12 avril 2025. Non, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale, notre Parti ne lâchera rien, tant que vous continuerez à vous murer dans cet inquiétant silence. »

Face au silence de la première autorité du pays, l’Udis s’interroge, « Êtes vous donc du camp qui oppresse notre président, votre frère ? »

Pour clore son propos, l’Udis très affectée par cette situation qui touche également plusieurs compatriotes désormais sans emploi en appel à l’humanité du Chef de l’Etat. « De même, l’UDIS s’adresse aujourd’hui plus à votre cœur qu’à votre oreille : Votre frère, Hervé Patrick Opiangah n’est pas votre ennemi politique. Il est votre compatriote et frères et il partage avec vous le même zèle, la même conscience, le même amour et le même attachement filial à la Mère Patrie : le Gabon ! ».

Pour finir, l’Udis appelle le « Bâtisseur » Brice Clotaire Oligui Nguema à fumer le calumet de la paix avec son « frère » Hervé Patrick Opiangah. « Il est en votre pouvoir, aujourd’hui même, de faire la paix avec votre frère Hervé Patrick Opiangah et de construire, ensemble, l’avenir du Gabon dans un climat fraternel, apaisé et juste ! ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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